IV Les bonnes amies de ParisMalgré le médecin, le vétérinaire, le dentiste et le pédicure… ou probablement grâce aux ordonnances de tout ce monde-là, la mère Moutin ne tarda pas à mourir. Alors Violette se trouvait sa maîtresse, libre de faire ce qui lui plaisait, et de penser aux belles toilettes que les dames portent à la ville et surtout à Paris. Giroflé, qui est toujours aussi assidu près de la jolie fille, lui répète encore : – Eh ben ! mam’zelle, à quand fixez-vous notre mariage ? Mais Violette, qui ne se sent nullement pressée d’épouser le jardinier, lui répond sur un ton assez sec : – Monsieur Giroflé, c’est pas quand ma tante vient de mourir que je dois penser à ces choses-là. Cependant la tante était morte depuis trois mois, et Violette faisait toujours la même réponse. Pou