Je me suis réveillée au matin alors qu’une main caressait paresseusement mon dos. Ma tête reposait toujours sur sa poitrine et j’ai souri de plaisir.
Mélissa : Bonjour mon beau
William : Bonjour ma belle, comment te ses-tu ce matin?
Je me suis étirée doucement et j’ai senti un léger inconfort au creux de mon ventre
Mélissa : Légèrement endoloris, mais dans l’ensemble, je vais bien.
Il m’embrassa doucement sur le front et resserra ses bras autour de moi.
Mélissa : Tu sais ce qui est bien de cette petite douleur? C’est qu’elle me rappelle que c’était réelle la nuit dernière…
William rigola contre mes cheveux
William : Oui et cela va l’être encore et encore tant que tu veux de moi…
Mon cœur battait la chamade et j’ai levé la tête pour le regarder avec incompréhension
Mélissa : Mais si toi, tu ne veux plus de moi?
Il nous retourna et se plaça de façon à me regarder dans les yeux
William : Bébé, je sais que c’est tôt dans notre relation, mais je suis amoureux de toi. Pour moi, tu es la bonne, celle qui va devenir ma femme et la mère de mes enfants.
Mélissa : Quoi? Mais… mais…
William : Je sais, c’est tôt… mais je sais ce que je ressens. Dès le premier instant que je t’ai vu, j’ai su que tu serais spécial pour moi… mais je comprends que tout cela est très tôt pour toi, alors je vais attendre que tu sois prête avant de te demander ta main.
Mon cœur battait rapidement de nervosité. Est-ce que j’étais seulement capable d’amour. Je n’avais jamais été aimé de ma vie, alors je ne savais pas comment faire.
Mélissa : J’ai peur William… je ne sais pas comment faire pour aimer… je ne sais même pas ce que cela fait d’être aimé…
Il soupira contre mes cheveux et embrassa mon front.
William : Tu es parfaite comme tu es ma chérie, tu n’as rien d’autre à faire que de continuer d’agir avec moi comme tu le fais… et ce que cela fait d’être aimé… ce n’est pas compliqué. En pensant à la personne que tu aimes, tu ressens une douce chaleur dans ton cœur, tu recherches sans cesse d’être en contact avec la personne, ta journée commence en pensant à cette personne et ta journée se termine en pensant à lui. Lorsque tu es avec cette personne, tu te sens heureuse, complète. Sans cette personne, tu as l’impression qu’il te manque quelque chose.
Mélissa : Alors, je crois que je t’aime aussi
Il me fit un magnifique sourire et m’embrassa tendrement. Son téléphone lui signala l’arrivée d’un message et il fronça les sourcils en le prenant.
William : Les résultats sont prêts mon cœur… Allons les voir et ensuite, je t’emmène déjeuner. C’est Daniel, ils vont nous attendre à la clinique
Mélissa : C’est rapide…
William : Oui, j’ai demandé un service à un ami pour vous passer en priorité.
Nous nous sommes levés et habillés. Ensuite, William m’accompagna jusqu’à sa voiture et nous sommes partis pour la clinique. Nous sommes arrivés et j’ai vu les trois frères qui attendaient devant, avec anxiété.
Je me suis approché d’eux en souriant doucement alors que William glissait son bras autour de ma taille en souriant doucement.
Jonas : Bon matin vous deux…
Lucas : Vous allez bien à ce que je voie…
Daniel : Oui… plus que bien, je dirais.
William m’embrassa sur la tempe et j’ai senti mon corps se penché vers lui.
William : Allons-y, j’ai hâte de savoir si j’ai trois nouveaux beaux-frères.
Ils ont éclaté de rire en me regardant
Jonas : Crois-moi mon vieux, si elle est réellement notre sœur, tu vas devoir supplier pour qu’on te laisse la voir
Mélissa : C’est hors de question, si tel est votre but, alors je refuse d’entrer voir ses résultats!
Lucas : Mais, nous venons à peine de te trouver…
Mélissa : Oui, mais si j’ai bien compris, sans lui, vous ne m’auriez pas trouvé. Il est mon petit ami, et vous allez devoir faire avec, j’ai vingt-et-un an, je ne suis plus une gamine. J’aime William, donc, vous allez devoir faire avec sinon ce sera sans moi
William éclata de rire en me serrant dans ses bras
William : Ma chérie, je t’aime aussi, tes frères te taquinaient seulement…
Je me suis senti rougir contre son giron.
Daniel : Bien sûr que tu l’aimes, nous le savions déjà quand on t’a rencontré hier… mais c’est notre rôle de frère de te taquiner…
J’ai soupiré doucement
Mélissa : Pas avec moi. Pas si tôt. J’ai vécu l’enfer avant donc s’il vous plait, pas de ça
Jonas : Désolé Mel…
Daniel : Alors, ont entre?
Nous sommes entrés dans la clinique et un médecin est rapidement venu nous rencontrer. Il confirma que j’étais leur sœur et mes trois frères ont éclaté en sanglot.
Jonas : Nous t’avons enfin trouvé…
Lucas : Papa et maman, il faut les appeler
Daniel : Oui, ils vont vouloir venir te rencontrer…
Jonas : Nous t’avons trouvé… juste avant Noël… c’est merveilleux
Mélissa : En fait, je n’aime pas noël…
Lucas : Quoi? Mais qui n’aime pas noël?
J’ai soupiré doucement et j’ai regardé William qui tenait tendrement ma main dans la sienne
Mélissa : Moi, je n’aime pas noël… Noël a toujours été synonyme de souffrance pour moi…
Nous sommes sortis de la clinique et nous avons marché jusqu’au restaurant. Avant d’entrer, mes frères m’ont attiré dans leur bras pour me serrer contre leur cœur. Puis Daniel sorti son téléphone et passa un appel en mode vidéo. Une jolie femme répondit et j’ai senti mon cœur palpiter de joie. C’était ma mère, ma vraie mère.
Daniel : Salut maman, comment vas-tu?
Maman : Salut mon grand, nous n’avons toujours rien trouvé… je suis tellement désespérée…
Daniel : Maman, nous l’avons trouvé… nous sommes à New York.
Maman : Tu es certain?
Daniel : Oui, Jonas et elle ont passé un test d’ADN, elle est notre sœur, veux-tu la voir?
Maman : Mais qu’est-ce que c’est que cette question idiote, bien sûr que je veux la voir!