Chapitre 17
1064 Words
Daniel tendit le téléphone vers moi et j’ai regardé l’homme et la femme qui me regardaient en retour.
Maman : Ma chérie, tu es si belle… je suis Grace et voici Graham… nous sommes tes parents…
Mélissa : Bonjour…
Grace : William? Est-ce que c’est bien toi? Tu as tellement grandi…
Il rigola doucement
William : Bonjour Madame Moore. C’est un plaisir de vous voir aujourd’hui
Jonas : En fait maman, c’est grâce à Willy que nous avons retrouvé Mélissa…
Graham : Vraiment? Vous êtes à New York? Nous y serons dans quatre heures. Êtes-vous descendu au Preston?
Lucas : Oui papa, mais pour l’instant, nous allons déjeuner avec notre sœur et son petit ami…
Je me suis senti rougir devant le regard de mes parents alors que William m’embrassait doucement sur la tempe.
Grace : Très bien, nous vous voyons dans quatre heures… ma petite chérie, sache que pas un seul jour n’est passé sans que nous te cherchions, nous t’aimons tellement.
Daniel ferma la communication alors que je sanglotais dans les bras de William. Mes frères nous ont immédiatement entouré et m’ont caressé le dos.
Jonas : Hey, petite princesse, qu’est-ce qui ne va pas?
Je sanglotais trop pour être capable de répondre, mais William m’a tenu contre lui, me laissant pleurer. J’ai fini par être capable de reprendre contenance et j’ai regardé William dans les yeux. Il me regardait avec tendresse et bienveillance.
Mélissa : La faille qui m’a adoptée… ils m’avaient dit que j’avais été abandonné, que personne ne voulait de moi… mais… elle a dit… ma… man…. Elle a dit qu’elle m’a toujours cherché, que vous tous m’avez toujours cherché… et que vous m’aimez tous… Avant William… personne ne m’a aimé…
J’ai été attiré dans les bras de Jonas alors que lui, Lucas et Daniel se regroupaient autour de moi dans un immense câlin fraternel.
Jonas : Tu as toujours été aimé princesse, c’est seulement que tu ne le savais pas, maintenant, c’est téminé tout cela, nous sommes là maintenant.
Nous sommes entrés au restaurant et la serveuse nous a attribuée une table. Je sentais les regards sur moi d’être la seule fille avec quatre hommes, mais je ne m’en souciais pas. Nous avons mangé et mes frères me parlaient de leurs enfances, des mauvais coups qu’ils avaient faits en grandissant. Je les écoutais avidement, je voulais en savoir le plus possible sur eux.
Nous avons terminé de manger et il restait au moins trois heures avant l’arrivée de mes parents. Je me sentais nerveuse et surexcité.
Mélissa : Vous voulez toujours voir mon appartement?
Daniel : Oui, et nous voulons aussi tout savoir sur toi…
Mélissa : Je sais… mais mon histoire est difficile à raconter… pouvons-nous attendre que les parents soient là aussi pour que je ne la dise qu’une seule fois…
Lucas : D’accord… mais tu n’es plus seule maintenant. Nous sommes tous là pour toi.
Nous sommes sortis du restaurant et nous sommes tombés sur Lilly. Elle me regarda avec suffisance alors que les quatre gars étaient plus loin derrière moi
Lilly : Si tu penses pouvoir travailler ici s****e, tu rêves. Je vais tout te prendre, tu ne mérites rien de bon après ce que tu as fait à ma famille
Elle essaya de me gifler, mais sa main fut arrêtée par Jonas qui venait d’arriver près de moi.
Jonas : Est-ce que cette g***e te dérange ma princesse?
Lilly : Oui, elle respire
Jonas la regarda froidement et j’ai senti l’air autour de nous se refroidir
Jonas : Je ne t’ai pas parlé s****e!
Daniel, Lucas et William sont arrivés et m’ont entouré rapidement
Lilly : Liam, mon chéri, pourquoi es-tu avec cette p**e?
William : Je vous ai déjà dit mademoiselle Bourque, de ne pas m’appeler comme cela et de ne jamais me tutoyer. Vous n’êtes rien pour moi, mais mademoiselle Bourque, ne devriez-vous pas être avec votre charmante famille en cette période difficile pour elle?
Elle blêmi devant nous alors que William embrassait doucement ma tempe.
William : Ça va mon amour
Je lui ai souri doucement
Mélissa : Maintenant que vous êtes là, oui ça va.
Lucas : Princesse, qui est cette fille pour toi?
Mélissa : Elle n’est plus personne, mais elle est la fille de la famille qui m’a adopté… ou plutôt la raison pour laquelle ses parents m’ont pris à l’orphelinat… mon sang et mes organes étaient compatibles avec les siens…
Lilly : Espèce de sale menteuse!
J’ai eu un rire froid
Mélissa : J’ai toutes les preuves et les cicatrices sur mon corps pour le prouver!
Jonas : Mademoiselle, prévenez vos parents que vous avez offensés la mauvaise famille.
Le téléphone de Lilly sonna et elle décrocha avec un mauvais rictus
Lilly : Papa, il faut détruire la famille Beaulieu, William vient de m’offenser
Elle a blêmi devant nous alors que son père lui répondait au téléphone
Lilly : quoi? Non, non, non, ce n’est pas possible…
Elle regarda son téléphone avec incrédulité alors que son père venait de raccrocher.
Lilly : Espèce de s****d, tu as mis ma famille en faillite!
William : Oui
Jonas : Oui
Les deux se sont regardé et ont éclaté de rire. Je me sentais perplexe.
William : Hier soir, votre famille et vous avez attaqué quelqu’un qui est chère à mon cœur, alors en voici les conséquences
Jonas : Je n’aurais pas pu mieux dire
Elle éclata de rire
Lilly : Je savais que tu n’étais qu’une sale p**e, coucher avec ses quatre hommes en même temps!
Daniel s’approcha d’elle et la surplomba de toute sa taille
Daniel : Si tu oses répandre ses inepties encore une fois, tu vas le payer de ta vie
Lucas : Dégoûtant, voir si nous allions b****r notre sœur.
Elle eut un rire sarcastique
Lilly : Famille qui l’a abandonné sans un regard en arrière! Elle est bien bonne celle-là.
J’ai soupiré avec résignation
Mélissa : Les gars, elle n’en vaut pas la peine… laissez-la croire ce qu’elle veut. Mais le jour va venir où elle va avoir besoin d’une transfusion de sang ou de moelle osseuse, et ce jour-là, je me ferai un plaisir de lui dire non, car cette fois, j’aurai le choix
Jonas : Attends, ils ne t’ont pas laissé le choix?
J’ai soupiré tristement
Mélissa : Non, même à l’âge de six ans quand ils ont pris mon rein.
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