VAprès la lecture de cette lettre, Roger se leva, il avait la tête brûlante. Il marcha dans sa chambre. Puis dit : au Hâvre, c’est tout près de moi, c’est là, on y va en trois quarts d’heure. Il s’assit de nouveau et réfléchit à cette bizarre missive. Est-elle réellement ce qu’elle craint tant de paraître ? est-ce une coquette à moitié adroite ? n’est-ce qu’un lieu commun d’aventure ? Cependant il y a dans cette lettre comme un parfum d’innocence et de pudeur. Toutes ces pensées remplissaient son cœur d’une indescriptible émotion, il se sentait oppressé, et d’ailleurs il était gêné pour penser par le voisinage des gens qui l’entouraient. Il n’aurait voulu pour rien au monde leur laisser deviner le sujet de sa préoccupation, il ne voulait même pas qu’on vit qu’il était préoccupé. Cela lu