Franck s'était effacé de la pièce et mon corps restait immobile. Quant à mes yeux, ils étaient restés fixés sur les traces de son parfum qui marchaient dans la pièce, mes pensées vides d'ivresse. Puis, le poids de la douleur me fit tomber sur le sol. Tout se passait tellement vite. Ce n'était pas l'ordre ou la menace de Franck qui me mettait dans un tel état, mais plutôt la rage de savoir qu'il y'avait peut être une autre femme près de lui. Je voulais avoir des explications. Mais à chaque fois que je lui faisais face, mes mots se faisaient faibles. De plus, je ne voulais pas non plus livrer Abigaël à un quelconque danger, tout simplement parce que sa mère avait eut une possible liaison avec Franck. Si ce dernier arrivait déjà à être prêt à brûler les rêves de Tom, qui sait ce qu'il