XII Une athénienne de ParisProsper sentait battre son cœur avec force en approchant de la maison de campagne habitée par Poupardot, mais alors ce n’est plus l’amour qui l’agite, c’est un sentiment où ne se mêlent ni inquiétudes, ni soupçons, ni regrets ; il se rappelait sa conduite avec madame Derbrouck et la confiance honorable dont elle lui avait donné la preuve en lui léguant le soin de veiller sur son enfant, et il lui tardait de voir, d’embrasser cette pauvre petite, qu’il avait emportée dans ses bras en s’éloignant de Passy. Un habitant de Clichy a indiqué au jeune voyageur la demeure de Poupardot ; c’était une maison simple, mais d’un aspect agréable, entourée d’un joli jardin et pourvue de tout ce qu’on ne peut réunir à la ville et qu’il est si nécessaire de se donner à la campag