VIII La cousine MélieCependant l’oncle Louciot faisait de fréquentes apparitions dans la maison de Derizelles, et, chaque fois qu’il s’y montrait, il mettait sur le tapis la question du mariage entre sa fille et Isidore, qu’il se plaignait de ne pas voir chez lui. – Attendez, attendons, il faut attendre, murmurait Derizelles. Ce garçon était très affolé de cette créature ; ce n’est pas en quinze jours qu’il a pu l’oublier. Et puis au fond, comme il sait que c’est à cause de vous que la Lizon est partie d’ici, il vous garde rancune. Vous savez, les jeunes gens, ça ne voit que son plaisir, ça ne connaît que sa passion. Isidore ne peut pas se persuader qu’on a agi pour son bien : il le comprendra. Plus tard ; il rendra justice aux bonnes intentions de sa famille ; mais ce n’est pas l’affair