– Le cher garçon, interrompit Derizelles, sait bien que je n’accepte ses dons que pour les faire prospérer par mon intelligence des affaires, et qu’ils lui reviendront un jour, augmentés de tout ce que je leur aurai pu faire rapporter. Et tout en parlant il serra la main à son fils. – Et vous, lui dit le notaire, vous savez qu’il existe des cas où la loi autorise celui qui a donné son bien à le reprendre. – Je ne connais pas la loi, fit Derizelles ; mais j’imagine que si mon fils m’oblige presque, comme il le fait aujourd’hui, à accepter ses libéralités, ce n’est pas dans l’intention de me réclamer plus tard un bien qu’il m’offre de sa propre volonté. J’y vais franchement, moi, ajouta-t-il en se retournant vers Isidore. Si cela devait amener des difficultés entre nous, j’aimerais mieux n