V IsidoreDerizelles eut par hasard connaissance des démarches faites par la famille de son fils, et il en fit un prétexte pour frapper sur l’imagination de celui-ci un coup de vigueur qui aurait pour résultat de précipiter le dénouement de toutes ses manœuvres. – Écoute, mon cher garçon, lui dit-il un soir, il y a du nouveau. – Quoi ? – Nous allons nous quitter. – Nous quitter ? fit Isidore qui sauta sur sa chaise. – Oui, garçon, cela est devenu nécessaire pour ma tranquillité. – Qu’est-ce qui vous tourmente ? n’êtes-vous pas bien ici ? – On n’est vraiment bien que chez soi, répondit sentencieusement Derizelles. – N’y êtes-vous pas, chez vous ? – Eh ! non, mon cher garçon, je suis chez toi. Je sais bien que tant que nous ne serons que nous deux, tu ne me trouveras pas de trop dan