Le chemin n’en ayant traversé aucun, la question ne put être tranchée pendant la journée du 7 mars, qui fut bonne au point de vue du nombre de kilomètres parcourus, mais au cours de laquelle survint un nouveau malheur. Un troisième cheval mourut, de la même manière qu’étaient morts les deux premiers. – Quelqu’un réussirait-il donc, demanda Florence au docteur Châtonnay, à empoisonner nos animaux, malgré la surveillance dont nous les entourons ? – C’est peu probable, répondit le docteur. L’empoisonnement doit être antérieur à notre départ de Kadou. Peut-être remonte-t-il au jour où notre escorte a déserté. Si nos chevaux meurent successivement, et non tous à la fois, cela doit tenir à la différence de leurs résistances individuelles et sans doute aussi à la différence des doses. – En att