9 Par ordre supérieur (Carnet de notes d’Amédée Florence.) Même jour. – Tout à l’heure, j’ai dû m’interrompre, le capitaine Marcenay m’ayant appelé pour me montrer la traduction du lambeau de document arraché à l’appétit de Moriliré. Je reprends le récit chronologique des événements. Donc, nous trouvons la tente vide. Plus de Moriliré. Rien que ses liens sur le sol. Très irrité, le capitaine Marcenay interpelle les hommes de garde. Mais les pauvres diables sont aussi étonnés que lui. Ils affirment n’avoir pas quitté leur poste et n’avoir entendu aucun bruit suspect. C’est à n’y rien comprendre. Nous rentrons dans la tente, et alors seulement nous remarquons qu’elle est percée, à son sommet, d’un trou assez large pour laisser passer un homme, et au-dessus duquel on aperçoit une grosse