LETTRE XVII
Delphine à mademoiselle d’AlbémarParis, ce 25 mai.
La lettre de Léonce que vous m’envoyez, ma chère sœur, est extrêmement remarquable : comme M. Barton m’avait demandé île l’ouvrir, je l’ai lue ; depuis deux heures qu’elle est entre mes mains, elle a fait naître en moi une foule de pensées qui m’étaient nouvelles. Je vous ferai part de mes réflexions une autre fois ; le seul mot que je sois pressée de vous dire, c’est que la lecture de cette lettre, a tout à fait calmé les idées qui me troublaient, et que je n’ai plus à craindre le mauvais mouvement qui me faisait envier le sort de ma cousine.