V Le consentement de Gunstan Clotilde paraît désolée de quitter Nola et se lamente tellement de s’éloigner de Kerpeulvan, que Gunstan lui-même paraît attendri et se montre particulièrement aimable pour elle. À chacune des attentions de son fils madame de Kerpeulvan répond par un sourire. Elle sent que le coup a porté. Depuis leur conversation, Gunstan est préoccupé, agité, fiévreux. Cette question d’avenir qui s’est soudain dressée devant lui ne le laisse pas indifférent. Il y a chez lui un singulier mélange de désintéressement et d’ambition : il est quelquefois indolent comme une femme en affaires ; puis il se révèle tout à coup en lui des aptitudes et des exigences qui le font ressembler d’une manière frappante à son grand-père maternel, M. Jacques Trahec. Comme s’il avait voulu écha