VI Départ pour l’universitéLa fin des vacances arrivait, et mon oncle, comme vous savez, réfléchissait, à en perdre la tête, à ce qu’il allait faire de moi. Il passait en revue tous les états, en contrebalançait les avantages et les inconvénients, et, comme il arrive à plus d’un penseur de sa trempe, il ne savait auquel se fixer. Il avait eu des échantillons de mon aptitude dans la partie de l’enregistrement et des hypothèques ; donc rien à faire pour l’espoir de me voir un jour sur les épaules le tant regretté habit vert, légèrement brodé d’argent au collet, avec des boutons ayant pour légende ces mots : administration des domaines, comme on les portait alors. D’un autre côté, moi qui avais sucé les principes révolutionnaires sous l’uniforme et au son du tambour d’un lycée impérial ; mo