Et ainsi vas la vie..
Sitan : qu'est ce qui t'a pris d'avoir eut une telle idée..Tu pouvais mourrir si j'étais pas arrivé à temps.
Djelika : morte ou vivante je pense que mes rêves auraient été de toute façon annéanti.
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Au puit le bon matin les femmes s'y précipitaient et s'y réunissaient.Quelques unes venaient soit puiser de l'eau ou juste écouter les derniers potins du village.Tout et n'importe quoi se racontait et les sujets qui étaient en vogue sur les toiles étaient toujours sur les Hommes. Ils ont fait ci ils ont fait sa , moi je dis foutaise.Quand une femme veut avancer elle n'a qu'à se lever et bosser pour avoir son argent. mais il me semble que pas mal de femmes sont restés au moyens âge.
Kadja, tout le monde la surnommait *journaliste* , elle n'a fait aucune étude mais à une formation encore plus développé que les professionnels c'est sûr.Quant elle te raconte les commérages c'est comme si tu étais là aucun détails n'est oubliés. Elle rentre dans toutes les maisons de gauche à droite à la recherche d'information pour son repas du matin du soir ou même de la nuit. Elle peut être trouver partout sauf chez elle. Un métier qui l'a rapporte rien mais qu'elle trouve un plaisir à exercer chose que j'ai jamais comprise d'ailleurs .Quant elle vient demander du sel ou t'emprunter un ustensile cela veut dire que tu dois la prévoir dans tous tes plats.Elle s'invite seule.
Ma mère sait tellement la recaller.Un jour elle l'a très bien humilié (Sitan : toi vipère n'est-ce pas toi qui raconte des bêtises sur les gens si j'entends une seule fois mon nom dans ta bouche tu vas très mal le vivre idiote ) et depuis ce jour Kadja n'est plus venu chez nous.
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je rejoignit Batoma et Djeneba qui venaient elles aussi puiser de l'eau pour leur mère..
Batoma : alors ce mariage se fera quand?
Djeneba : tu ne trouve jamais le bon moment pour t'exprimer sur un sujet toi!l'écoute pas Djelika elle est aussi bete qu'idiote.
Djelika : à quoi bon? qu'elle le dise ou pas tout le village le sait déjà et c'est honteux pour ma personne de me promener dehors ,il ne manque plus que mon père me mette un panneau sur la tête indiquant que je suis marié.
Batoma : pas besoin de panneau ton visage et ton accoutrement en dit long.
Djeneba : mais Djelika tu as maigrit, tu te créée des problèmes pour rien.Essaye de prendre soins de toi tu risque de tomber malade.
C'était elle la maman du groupe, elle donnait de très bon conseils..
Djelika : je n'ai plus d'appetit..
Batoma : tu ne vas pas te tuer pour un simple mariage,on vas tous passer par là donc arrete de faire ton intérressante un moment et concentre toi sur les avantages.
Djeneba : sa suffit madame je m'en fou de tout..
Batoma : bon comme personne ne veut de mon avis je rentre..
Djeneba : oui c'est sa vas t'en..Viens Djelika asseyons nous..
Djelika : n'na dois m'attendre , je ne peux pas rester longtemps.
Djeneba : je comprends ce soir tu pourras venir écouter les contes?
Djelika : je vais essayer tu as bien vu la scène que bâ à fait l'autre jour je doute que je puisse sortir.
Djeneba : essaye quand meme j'ai à te parler.
Djelika : à plus..
Ma mère pilait le mil pour la bouillie du soir, mon père lui était toujours avec son chapelet à dire je ne sais quoi.J'avais qu'une seule envie aller l'affronter et lui dire le fin fond de ma pensée mais j'ai vite penser à ma mère , tout vas la tomber dessus..
Je me retira donc dans la case pour méditer j'ai beau chercher à me dissuader pour voir le bon coté de cette union mais rien n'y fit , je suis toujours aussi stressé que le premier jour où on me l'a annoncé..
N'na me rejoignit..
Sitan : à quoi pense tu?
Djelika : à rien n'na. Pourrais je sortir ce soir?je vais chez la vieille femme avec Djeneba pour écouter les histoires.
Sitan : tu connais déjà la réponse à cette question, ton père ne le voudra pas.
Djelika : mon père!mon père cet homme n'est rien pour moi qu'un simple briseur d'avenir.Il n'a aucune concience.
Sitan : stop c'est ton père avant tout et controle comment tu parle de lui.Il a pris cette décision et à sans doute ses raisons.
Djelika : quelle raison peut on avoir à vouloir faire souffrir son enfant?
Sitan : tu devrais essayer de dormir t'en as besoin..
Dès qu'elle eut le dos tourné je me faufila dehors pour aller rejoindre Djeneba .J'avais besoin d'air et il m'en manquait à la maison.
Elle m'attendait au bout de la ruelle.Il faisait un peu noir mais ici au village on risque rien tout le monde se connait et il est difficile d'être agresser mais tout de même par précaution nous avions pris nos lampes pour éclairer le chemin.
Djeneba : tu as donc pu sortir?
Djelika : non je suis sortit discrètement..
Djeneba : tu es sur que tu ne vas pas avoir de problème ?
Djelika : ils ne vont pas s'en rendre compte.
Djeneba : mais pourquoi ta mère ne réagit elle pas?
Djelika : elle n'a pas le choix. Je ne veux pas la créer plus de problème qu'elle en a déjà.Elle n'a rien à voir dans tout sa,c'est plutôt à mon père que j'en veux. Parlons d'autres choses tu veux.
Djeneba : d'accord.Je voulais te dire quelque chose.Je vais finalement habiter en ville chez mon oncle.
Djelika : c'est une bonne nouvelle au moins j'aurais toi à mes côtés ..
Djeneba : bien évidemment.Ecoutons la dame et rentrons je ne veux pas te causer des soucis.
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Il était un peu tard, j'ai pas tenu compte de l'heure.Je marchais sur la pointe des pieds pour rentrer dans la concession.Tout le village dormais déjà surtout les femmes.Elles se réveillent toutes très tôt.
Il me semblait avoir trouvé la cours vide mais à ma grande surprise mon père m'attendait devant ma case avec un visage serré celui qui disait aux gens qui veulent l'approcher qu'"il n'est pas d'humeur" ,en un instant j'ai cru que mon âme s'éjectait de mon corps.Je suis restée là figer entrain de l'observer ,je tremblais de tout mon corps.
Il tenait dans sa main une ceinture qu'il a confectionner exprès pour ses enfants on y passait tous quand on faisait des bêtises.
Karamoko : où étais tu?
Djelika : je...je..heu enfaite je..
Karamoko : tu as perdu ta langue tout d'un coup?je t'ai poser une question où était tu?
Djelika : bâ nulle part..
Karamoko : donc je suis un enfant? tu crois donc avoir grandit au point d'écouter personne ?.Passe ici..
J'hésitais longuement je savais bien ce qui m'attendait mais je voulais juste faire retarder l'instant. C'était sa ou faire le "par 4" qui consistait à être porté par quatre grand garçon les fesses bien en évidence et qui dansait au coup du fouet.
Cette nuit là il m'a frappé plus violemment que d'habitude à croire qu'il est non seulement en colère par le fait que je refuse ce mariage mais aussi que je le désobéit à bon bout de champ.
Karamoko : comme tu aime te promener on vas remédier à sa. Ton mariage se feras la semaine prochaine tu ne vas pas mettre la honte sur notre famille de mon vivant. On vous met à l'école et vous vous rebellez contre vos parents! Quelle insolence.On Vera si tu auras encore toute cette liberté.
Il prononçait chaque mots avec rage et mépris comme si il devait se débarrasser de moi et comme si pour lui c'est primordial ce mariage.
Il me laissa non seulement avec des larmes mais aussi sans espoir.