quatre

1352 Words
Quant il décide faut toujours l'obéir et je crois que je peux dire là actuellement que je suis perdu. **** Le matin je me précipita aux pieds de ma mère les yeux remplis de larmes .Je n'avais fermer l'œil de la nuit Djelika : n'na dit lui d'arrêter. Si c'est pour me punir dit que j'ai compris que je ferais plus de bêtise, que je resterai sage maman dit lui que je ne veux pas aller habiter au milieu d'inconnus. Sitan : sèche tes larmes ma chérie tu te fais plus de mal en agissant ainsi. Je te promets que tout se passera bien ok? lève toi et vas te coucher ensuite viens manger . Djelika : je n'ai pas faim!! Après ses mots je me suis enfuit hors de la maison pour aller retrouver le peu de liberté qui vas me manquer pendant très longtemps. J'observais sans mots, les larmes qui coulaient , la gorge sèche , tous ses gens qui passaient ricanant, se tapant les mains dans les mains . Des moqueries ? Non tout simplement qu'ils ne savent pas ce que j'endure je venais de comprendre le sens de la phrase * tant qu'il ne vivent pas comme toi ils ne sauront jamais ce que tu traverses * J'étais par terre, les genoux plié en deux et je commençais petit à petit à baisser ma tête , je sentais la fatigue qui montait . Cette lutte que j'ai faite avec ma propre personne ainsi qu'avec ma famille m'épuisait alors j'ai décider pendant ce court moment de lâcher prise et accepter enfin mon destin d'être une jeune fille de 13ans parmi tant d'autre à être marié avec un homme plus âgé que moi. Je restais là pendant quelques heures à réfléchir encore et encore à me dire que tout se passera bien mais j'avais cette peur qui remontait chaque fois comme pour me donner un claque et me pousser à me révolter d'avantage. Cette fois ci c'est finit , j'allais définitivement arrêter de l'écouter . Je me suis levé et me suis dépoussiérer avant de regagner la maison. Mon père était assis sous le baobab et ma mère en cuisine. Elle me faisait tant de peine. Comment arrivait elle à me supporter ? à supporter toutes mes caprices ?. Elle a tant souffert et moi inconsciente que je suis je l'inflige tout sa. Au lieu d'alléger ses soucis je ne fais que les aggraver. J'étais vraiment mal .. Djelika : n'na , j'accepte non pas par envie mais parce-que je suis fatiguée de me battre contre des gens qui ne partagent pas la même idéologie que moi. De toute façon que je l'ai acceptée ou pas je suis déjà donné de force mais fallait que je l'accepte dans ma tête . Je vais me doucher .Te reste il un peu de bouillie de ce matin? Sitan : merci ma fille , merci de ne pas faire de moi la femme montré de ce village, la femme désobéissante . D'un côté j'étais fière de moi, d'avoir été plus mature qu'eux aussi d'avoir éviter l'affront qu'il y aura eut sur elle quand elle se serait opposer à mon père. **** La date était enfin là .Les villageois aussi investit que jamais étaient tous présents ce jour sans doute pour me voir souffrir car pas mal m'appréciait . J'étais en robe blanche, plus blanche que le rit et encore plus étincelante que les étoiles. Je me trouvait plutôt belle. La fête battait son plein, chacun s'occupait à sa façon . Les uns faisait du commérage , d'autres dansaient faussement et quelques uns étais venus que pour voir comment tout allait se passer si sa allait être pire ou bien , mais il ne faut pas oublier ceux qui étaient là que pour la nourriture. Bref le petit soir on me m'emmena au milieu de la cour pour le kounkoli ( c'est une coutume qui purifie la femme avant qu'elle n'entame sa vie de couple. Elle consiste à faire asseoir la marié sur un escabeau et laver ses pieds et ses mains avec de l'eau et du savon ). Et c'est après cela qu'on vas l'emmener dans la chambre nuptiale rejoindre son mari où elle va rester pendant une semaine. C'était ma première fois de le voir, il était si vieux , si vilain . Il m'approcha petit à petit et commençais à me toucher. J'avais qu'une seule envie : vomir.. J'essayais de me débattre mais je ne rajoutais qu'un lot à ma souffrance. Sa me faisait énormément mal. Batoma avait raison la première fois n'avait rien de satisfaisant. Après avoir finit , après avoir assouvis ses désirs il se retourna et commence à dormir .Quel inconscient! . Il ne m'a même pas demander comment j'allais , je le regardais les larmes aux yeux ,la douleur au ventre recroquevillé sur moi même et au bout de quelques heures je finit par m'endormir. Comment peut on vendre son enfant à un individu pareil? C'est la question que je me posais dès l'instant que je l'ai aperçu. **** Le lendemain la magnanmakan ( femme qui a des connaissances sur les relations intimes entres un homme et sa femmes. Notamment quel médicament utiliser pour ci ou pour sa ) est venu changer les draps et quel culot de me demander si tout vas bien, elle pouvait le deviner , j'étais qu'une enfant la douleur devait pourtant être apparente.. _Alors et cette nuit? pas trop agité? Djelika : j'ai mal , j'ai très mal.. _Sa passera repose toi.. Djelika : me reposer? comment puis je fermer les yeux quand je penses à ses mains répugnante me toucher toute les parties du corp. En plus c'est qu'un inconscient , Il ne m'a même pas consoler, il s'est au contraire endormi comme un clochard.. _C'est la première fois, tu verras que plus tard sa sera doux. J'étais au bout de ma vie. Je me tordais à cause de la douleur. J'arrivais à peine à boire . **** Les jours passèrent très vite. Mes tantes emballèrent mes affaires et me voilà partis pour une nouvelle vie loin de chez moi mais j'imaginais pas encore les épreuves qui m'attendait et j'ignorais encore moins que j'étais sa troisième épouse. Le départ était prévu pour très tôt. La ville faisait 95km du village et c'était facile d'accès avec la voiture. **** Sur le trajet j'étais émerveillée par autant de beauté. C'était la première fois que je sortais du village. Pendant un instant j'oubliais ma tristesse et ouvrais mon cœur à cet air si purifiant. Je souriais de temps à temps contemplant et profitant petit à petit de ce moment magique. Tout le monde dormait sauf Oumar , mon époux , lui conduisait. Je regardais ailleurs pour ne pas croiser son regard au point de le haïr encore d'avantage. Oumar : tu es silencieuse dis donc.. Djelika : je n'ai rien à dire.. Oumar : comme tu voudras. Après cette courte discussions je m'assoupis un moment .Faut dire que j'étais vraiment épuisé quant à tous ses évènements qui se sont déroulé. **** Je sentit une main me toucher, j'arrivais à peine à me réveiller. C'était son fils qui voulait m'annoncer qu'on était arrivé. Quand je suis sortit de la voiture je fit face à une grande demeure. Celle que les rois construisaient mais en plus moderne. La maison se dressait vers le ciel , je pouvais facilement compté cinq étages superposés les uns sur les autres. On m'avait dit qu'il était riche mais pas jusqu'à ce point. Chaque étage était lié par des ascenseurs pour permettre de circuler facilement. Birama : bienvenue tanti. C'était son premier fils. Djelika : heu merci.. Birama : papa m'a ordonné de t'amener dans ta suite. Djelika : ton père il est où? Birama : il a dû aller s'occuper de quelques affaires. Djelika : mais je viens à peine d'arriver il pouvait au moins me présenter et me montrer les endroits où je dois aller et non. Birama : t'inquiète je vais t'aider à t'y habituer. Suis moi. Je pouvais donc dire que ma nouvelle vie venait de commencer.
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