Amie…Ô séjour de l’éponge, empire où vit la perle !Ô mer phosphorescente où croissent les coraux !Comme la plage est claire où les vagues déferlent !Comme on est seul devant le désespoir des eaux ! Je n’avais aucun nom à tracer sur le sable.Mon cœur était désert comme un soir sans oiseaux.Et la mer bleu d’acier et le ciel immuableNe pouvaient rien m’offrir de tendre ou de nouveau. Le flot montant faisait craquer les coquillagesEt du bout de bâton que j’avais ramassé,Fragile inscription pour marquer mon passageJ’écrivis simplement : amie… et je passai…