Les chants du barSur les carreaux du bar cognant ses bagues vertesS’est posé le frelon aux yeux noirs et cruels…On a mis sur l’étal quelques femmes offertes…L’ivresse luit dans l’émeraude des cocktails. Souviens-toi ! disent les violons des TziganesJaunes et bleus, assis sur un balcon de bois.Un pierrot en habit noir avec un crâneÉnorme, sur un haut escabeau rit et boit. Et le tutu de la danseuse dit : Oublie !Oublie ! disent ses doigts battant son tambourin.Oublie le jeune espoir et la vieille folie,Ô pauvre homme accoudé la tête dans tes mains ! Le breuvage est couleur de ses cheveux de cuivre ;Je sens encor mon cou par sa bouche mordu.Les souvenirs charnels s’obstinent à me suivreEt je suis poignardé par son b****r perdu. Oublie ! dit le regard de la femme de plâtre,L’ivrogne balbutie e