RéveilÔ triste compagnon d’une nuit taciturne,Forme anonyme et blême aux cheveux emmêlés,Ne bouge pas et comme un cauchemar nocturneReste dans la moiteur de mes draps installé. Laisse-moi respirer ton parfum triste et fadeEt me tapir longtemps tout le long de ton corps.Ferme sur moi tes bras, au moins mon cœur s’évadeEt ton sein sans beauté fait songer à la mort. Au moins dans ton b****r je ne bois que des cendres…J’ai si peur du matin que je sens aux carreaux…Mets sur moi tes cheveux, empêche-moi d’entendreMes vieux rêves d’amour chanter dans les rideaux.