Le silence et le souvenirAh ! que l’on emporte les roses !e*****z les lampes, e*****z les fleurs !…Que la fenêtre soit bien closeDont les vitres pourraient nous rafraîchir le cœurEt qu’on n’entende pas dehors passer la vieAvec sa chanson importune.Douce, déchirante, assourdieEt qu’il n’apparaisse pas de rayon de luneEt qu’on n’éveille pas surtout celle qui dortEt qu’on soit loin du ciel comme de son remords… Ah ! qu’on se taise ! qu’on se taise !Le silence a des yeux d’argent, des mains de soie,Il verse du brouillard sur les choses mauvaises,Il sait reculer, estomper la joie…Laissez sur le tapis sa robe sans couleurEt qu’il parle si bas à l’ancienne douleurQue nul, même moi, ne puisse l’entendre.Et que cela dure jusqu’au jour…Portez les coussins, les fronts sont si lourds…Portez le cendrie