Provocation

1014 Words
Je me levais très tôt ce jour et après avoir pris mon bain je pris mon portable pour l'appeler et confirmer notre rendez-vous. Alors que j'ouvrais mon w******p je tombais sur la conversation de Rebecca et je revoyais les photos qu'on s'était échangés. Il fallait le reconnaître, son corps n'avait rien à envier à Felicia Le simple fait de revoir ses photos me rappelais la sensation de son corps mouillé contre le mien. Je me sentais durcir à l'intérieur. Mais dans mon coeur, je sentais quelque chose d'autre Quel était ce sentiment de vide que j'avais à chaque fois que je pensais à elle ? Cela me déplaisait. Je lui fis un message qu'elle laissait en vue. C'était clair qu'elle ne voulait plus rien savoir de moi. Mais était-ce judicieux de ma part de ne pas chercher à en savoir plus sur elle ? Le fait quelle était peut-être au courant de ma venue chez Serena il y a cinq ans m'intriguait. Bon, ce n'était pas tout mais j'avais une ex à briser. Je m'habillais très décontracté, une chemise légèrement ouverte pour avoir un aperçu de ma poitrine saillante. Les manches repliées et une montre de luxe sur le poignet. Miroir mon beau miroir... Est-ce que ce soir je vais me taper Serena ? Après m'être fait beau, je sortis de chez moi et pris la direction de son appartement situé dans un quartier huppé de la ville. Je m'attendais bien à ce qu'elle veuille m'impressionner en m'invitant chez elle. C'est de nature chez elles de toujours vouloir montrer à quel point elles sont heureuses sans nous. Mais je suis de ceux qui pensent, quoi qu'on dise qu'une femme aura toujours besoin de chaleur masculine. A ce propos j'étais convaincu qu'elle se tapait toujours Félix. DIIINNNG !! Je sonnais à sa porte et quelques secondes plus tard, elle venait m'ouvrir. Le visage froid, ses seins moyens dans sa chemise ample et son jean près du corps. Ses cheveux attachés en boucles laissaient son cou à découvert et je ne désirais qu'une chose à ce moment. Elle sentait toujours aussi bon. Sa manucure et sa pédicure étaient irréprochables. Je longeais le couloir derrière elle en la scrutant de haut en bas. Sexy... Il n'y avait pas à dire, Serena pouvait faire tomber n'importe quel homme. Je te sers quelque chose à boire ? (Demandait-elle en rejoignant le mini bar) --- Tu as quoi ? Serena : Du whisky, de la vodka, de l'eau... (Répondit-elle avec désinvolture) --- Whisky. Elle servait deux verres et lançait de la musique pour prendre ses aises. --- Très bel appart! Serena : Merci. Alors je t'écoute Ryan. De quoi tu voulais me parler ? --- De nous deux. Elle sourit ironiquement et ses cheveux se défirent. Serena : Tu plaisantes j'espère !? (Rangeant ses cheveux derrière son oreille) --- Non. Je suis d'ailleurs revenu au pays pour ça. Serena je veux qu'on se remette ensemble. Je suis désolé d'être parti comme ça sans prévenir. Je n'ai pas d'excuse. Je ne me suis juste pas senti capable de te le dire. Serena : Du coup tu es parti. --- Je suis désolé. Serena : Tu n'as pas à l'être. Tu ne m'as jamais aimé c'est tout! --- C'est faux! (Dis-je en me rapprochant d'elle) Je ne l’intriguais pas le moins du monde. Au contraire, elle me regardait venir à elle, le visage sans expression. --- Tu ne peux pas le nier. Tu m'aimes encore Serena! Serena : Mais quel culot! Et qu'est-ce qui te fait dire ça ? --- L'amour et la haine vont de pair, ta gifle de l'autre soir le démontre. Et si je ne t'intéressais plus tu ne m'aurais pas laissé l'occasion de m'expliquer, encore moins ici, chez toi. Elle baladait ses yeux ailleurs et prit une gorgée de son whisky. Je posais main sur la sienne et immédiatement elle réagit en me giflant. Une deuxième fois. Serena : Tu m'as abandonnée Ryan. T’es-tu seulement demandé ce que j'ai endurer toute ces années. Très belle comédie... Serena : Pendant toute une année j'ai tenté de te joindre en vain. Tu m'avais bloqué sur tous les réseaux. Mais tu discutais tranquillement avec ton imbécile de meilleur ami. Ferme-la, s****e! Je sais que tu fais semblant ! Je tentais de nouveau de la toucher et elle me repoussait en se levant. Serena : Ne me touche pas! --- Laisse-moi te présenter mes excuses mon amour. Serena : Qui est ton amour ? Je voulus poser mes mains sur son visage en s’en allant. Je ne la lâchais pas. Elle voulait que je la supplie. J'allais le faire. J'allais être à ses pieds. La faire croire que c'est elle qui résiste. Elles ont toutes besoin de se sentir dans cette position pour ne pas culpabiliser. Je connaissais déjà cette méthode. Je voulus la ramener vers moi et la troisième gifle ne tarda pas. Serena : Je t'ai dit de ne pas me toucher! Je ne te pardonnerai jamais. D'un geste robuste je la poussais contre le mur et je collais mes lèvres aux siennes. Elle résistait, elle tentait de me repousser. Serena : Non je t'ai dit de ... Sa défense devenait de moins en moins dense. Elle commençait à se laisser faire. Je retirais brutalement mes lèvres des siennes et la regardais avec détermination. --- Je suis venu pour te récupérer Serena. Et je m'en fiche que tu sois avec quelqu'un d'autre. Je sais que tu m'aimes encore. Je l'embrassais de nouveau et je sentais sa bouche laisser une ouverture pour que ma langue s'y faufile. Tu n'es pas du tout prête Serena. Ce soir tu découvriras un tout autre Ryan. Je la pris par les hanches pour qu'elle s'accroche à moi tandis qu'on s'embrassait et j'allais l'allonger sur le tapis du salon. Avec une main, j'agrippais ses deux mains au-dessus de sa tête et je commençais à l'embrasser vigoureusement. Je n'étais plus le même homme qu'avant et elle allait très vite le comprendre. La nuit sera longue. Du sexe comme elle l'a toujours aimé. Montre-moi ton vrai visage Serena.
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