IVLe combat venait de recommencer avec une nouvelle fureur. Chaque endroit du pont était disputé pied à pied, et se couvrait de débris humains. Vingt fois les Français avaient repoussé l’ennemi jusqu’à l’arrière de la frégate. Vingt fois l’ennemi avait repris l’espace gagné par les Français. L’issue de cette épouvantable lutte demeurait incertaine. L’approche du vaisseau de ligne anglais excitait cet acharnement réciproque. Ceux-ci ne cherchaient qu’à prolonger la bataille jusqu’à son arrivée ; ceux-là faisaient au contraire d’énergiques efforts pour en finir au plus tôt. C’était une indicible frénésie. Enfin, profitant d’un moment où la troupe anglaise couvrait la plus grande partie du pont de la Britannia qu’elle venait de reconquérir, le capitaine Flottard fit tirer dans cette di