Chapitre 4

1533 Words
Léo Ça va faire des semaines, qu'il me nargue... Je n'ai rien sur eux. Je ne sais même pas à quoi il ressemble... Et les villageois ne sont pas mieux. Pas un pour me dire quoique se soit... ... : Vous êtes bien silencieux, shérif. Quelque chose ne va pas ? Sa voix cristalline me ramène à la réalité. Je lève les yeux vers elle. Elle et ses magnifiques yeux bleu pâle... Lillian Zander a enfin accepté de m'accompagner dans une charmante promenade et je suis là à la négliger cherchent à savoir comment mon plant a pu échouer... Ses bandits se sont moqués de moi et ont réussi à voler le duc... Moi : Je vous prie de m'excuser, je ne suis pas de bonne compagnie... Je manque à tous mes devoirs. Lillian : Puis-je connaître la source de vos tracas ? Moi : Toujours pareille, ses maudits bandits de route... Ils se sont moqués de moi en dépouillant le duc... Lillian : Vraiment ? N'aviez-vous pas un plan d'attaque, ou quelque chose dans ce genre-là ? Je fronce les sourcils, un excellent plant même... Et il n'y avait que peu de personne au courant... Moi : Il a échoué, les bandits ont su où nous nous trouvions... D'ailleurs comment ont-ils su où nous allions nous poster ? À part moi, personne n'était au courant de notre plant... Moi... Et vous... Je dis ça en relevant la tête, non, c'est impossible ! Ça ne peut pas être... Lillian : Les bandits vous on peut être vue, ou entendu... Ou alors il avait un de ces machins pour voir au loin. Comment cet objet s'appelle-t-il déjà ? Moi : Une long vu ? C'est possible... Oui, c'est sûrement ça. Elle a probablement raison. Je ris en imaginant Lillian être leur source d'information... Moi : Pendant un court instant. J'ai pensé que vous leur aviez donné les informations. Elle ne rigole pas et me regarde de tout son sérieux. Lillian : Vous avez pensé que je... Que moi, j'aurais pu... Comment... Vous me... Elle tourne la tête, pour dissimuler son visage. Mince, j'ai dû la blesser. Moi : Miss Zander, Pardonner moi. Je ne suis qu'un idiot... Lillian : Je suis déçu, celle-là me peine énormément... J'entends un bruit et j'ignore si c'est parce qu'elle pleure ou qu'elle rit... Moi : Miss... Lillian, regardez-moi, je vous pris... Elle lève ses beaux yeux vers moi, et affronte mon regard. Elle ouvre grand les yeux. Je suppose qu'avoir employé son prénom la surprise. Et j'aime cette idée. J'aimerais qu'elle aussi l'emploi. Mais elle s'obstine à m'appeler shérif. Moi : Je vous prie de m'excuser, Lillian... C'était stupide et je vous jure que ça n'a duré qu'une seconde. Je ne vous soupçonne aucunement. Pourquoi d'aideriez vous ces gens. Vous avez très certainement raison. C'est très certainement un hasard. Lillian Je supporte son regard depuis plusieurs minutes. Il m'a appelé par mon prénom ! Pour qui il se prend ! Non mais déjà supporté une après-midi avec lui. En plus, j'ai manqué d'exploser de rire y a deux secondes à cause de lui. J'ai eu le réflexe de tourner le visage. Moi : Je vous pardonne. Mais imaginé que moi, je puis aller voir des bandits, me fait froid dans le dos. Shérif, je sais que vous essayez de les attraper depuis longtemps, mais là, c'est absurde... Shérif : S'il vous plaît, vous me feriez vraiment très plaisir si vous arrêtiez avec les "Shérif" ou les "monsieur Mackenzie". Appelez-moi par mon prénom... Je ne peux pas ! Ses plus forts que moi. Si je l'appelle par son prénom, je risque de m'attacher à lui et... Non, non, aucun risque. Se type m'horripile. Je ne suis PAS, mais alors pas du tout attiré par lui !!! J'essaye de me convaincre que c'est vrai. Mes pensées se bousculent dans ma tête. Je ne peux pas céder à sa demande... Si ? « Ah non, pas question !! » Moi : Je ne peux pas... Ses... Shérif : Essayé au moins. Il n'est pas compliqué, Lé.o... Je n'aime pas quand il me regarde comme ça, il me fait peur... Ses yeux qui me fixent. Son sourire qui apparaît lentement... Mon cœur bat à la chamade... Pourquoi est-ce qu'il bat aussi vite ? Ce n'est pas normal !! J'ai l'impression qu'il va exploser... Shérif : Ma belle Lady... Si vous pouviez passer ce stade, il serait facile par la suite de m'appeler ainsi... « Je ne suis pas votre belle lady, imbécile !! » C'est ce que j'ai envie de lui crier... Mais non, faut que je la joue gentil. Moi : Je sais, mais... Je ne voudrais pas vous manquer de respect... Shérif : En quoi est-ce un manque de respect, que d'appeler son prétendent par son prénom ? Je manque de m'étouffer à ses mots. « Un quoi ? Un prétendant, non mais vous rêvez !! » Moi : Je... Un prétendant ? Dis-je en arquant un sourcil. Shérif : Oui, ne suis-je pas assez bien à vos yeux ? Moi : Je... Non. Je veux dire oui... Eu... C'est plutôt moi qui ne le suis pas. « Et ben qu'est-ce qu'il ne faut pas dire ! » Shérif : Je ne vous plais pas ? Je ne sais pas quoi répondre... Que dois-je dire ? S'il n'était pas lui, je pense que je le trouverais séduisant... Moi : ... Je... Bien sûr, vous êtes très séduisant... Je baisse la tête rouge comme une pivoine. Je le vois se pencher en avant, saisir mon menton et me faire relevé la tête. « Non de nom… Si vous essayez de m'embrasser, je vous tue !! » Shérif : Alors où est le problème ? Moi : Je... « Vous êtes mon ennemie et vous ne le savez même pas, crétin de shérif... » Moi : Je... Shérif : Vous avez peur ? « Non mais tes malades, moi peur ? Laisse-moi rire ! » Moi : Je... Non, pas vraiment... Shérif : Vous savez, je ne vais pas vous manger... Du moins, pas encore... Il sort cette dernière phrase et un frisson me parcourt tout le corps... C'était quoi ça ? « Un frisson de dégoût sûrement ? » Si seulement cette satanée conscience pouvait la boucler ! Même pas en rêve ! Moi : Je... J'essaierais... De vous faire ce plaisir, shérif. Mais là, pour l'instant, je n'y arrive pas. Shérif : Ce jour-là, je serais un homme comblé... Parce que cela voudra dire que nous avons passé une étape de plus dans notre relation, Lillian... « Pitié !!! Je vais vomir !!! » Moi: J'en suis certaine. Dis-je en fessant abstraction de cette stupide conscience. Je crois qu'il est temps que je rentre. Nous nous sommes assez promenés pour aujourd'hui. Il soupire, et se relève. Me tend la main pour m'aider à en faire autant. En deux secondes, je me retrouve debout, près de lui... Beaucoup trop près !! Sa main tenant toujours la mienne. Il me regarde. Ses yeux faisant des allers-retours entre mes yeux et ma bouche... Quand je le vois se pencher légèrement, je détourne volontairement le regard, me reculant un peu. Il se stoppe et me fixe toujours. Levant ma main toujours dans la sienne et l'embrasse... J'ignore les picotements que sa lèvre a procurés sur ma main, et me retiens de la lui arracher. Shérif : Vous me rendez fou, miss Zander... Vous ne pouvez pas savoir a qu'elle point ses durs de rester loin de vous... Vous et votre peau si douce... Encore ses foutus frissons ! Non de Dieu, pourquoi je ressens ça ? Quand il débine ce genre de phrase, je devrais avoir envie de le fuir... Et non pas de ressentir des stupides frissons ! Moi : Merci de m'accorder ce laps de temps, shérif... Il me saisit par la taille et me fait monter sur le cheval, puis se hisse derrière moi. J'essaye de garder de la distance, mais ses peines perdues. Mon corps collé aux siens, les balancements que procurent les mouvements du cheval me collent un peu plus à lui à chaque seconde. Au point que je ne m'en rends pas compte. Mais sans le vouloir, je pose ma tête sur son torse... Écoutant les battements de son cœur. Je ferme les yeux... Une douce caresse au niveau de la joue me réveille... Ne me dites pas que je me suis endormi sur lui !!! Quelle honte !!! Shérif : Nous sommes presque arrivés. J'ai pensé que vous préféreriez ne pas être dans la même position à la vue de votre famille. La même position ? Je me redresse immédiatement quand je me rends contre que je dormais sur lui une main sur son torse. Je me racle la gorge. Moi : Je... Excusez-moi. Je ne voulais pas... Shérif : Ne vous excusez pas. Ça a été un plaisir. Vous êtes encore plus belle endormie. On aurait dit un ange. J'essaye de descendre de son cheval, il m'aide en me soutenant par la taille. Son bras effleure ma poitrine. Et le rouge me monte encore aux joues. Il descend à son tour et marche à mes côtés.
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