MATCHETE

Chapitre 9 : Tu es hideux

Tu es hideux

Princess

Si je savais ! Nous sortons par une autre porte , où m'amène t'il ? Nous sommes dans un cour dans laquelle se trouve une grande roue à la taille plus qu'humaine sur laquelle se trouve un homme et cet homme c'est Dilane , mon agent .

- Hé ! Mais qu'avez-vous fait ? Que fait-il sur cette roue ?

- Nous allons jouer à un jeu ma princessa , Ils vont me b****r les yeux et je vais lancer des couteaux , il faut dire que ça fait des années que je ne l'ai pas fait .

- Mais , vous êtes fous ? Libérez le immédiatement .

Il se tourne vers moi , il plonge le regard dans le mien , son visage déformé par la cicatrice le rend vraiment hideux . Je recule d'un pas , j'ai vraiment peur de faire des cauchemars .

- Vous ne me donnez pas d'ordre petite chose , vous êtes tellement minuscule que j'ai envie de vous appeler Rikiki . Une si petite chose avec une si grande bouche . Vous ne me connaissez pas , alors je vous conseille de faire attention à ce qui sort de votre jolie bouche . Je recule encore :

- S'il vous plaît , pouvez-vous le relâcher ?

Et Dilan qui hurle à me casser les tympans :

- Princess , aidez-moi ! Je ne veux pas mourir . Je suis trop jeune pour mourir !

Il lui lance un couteau qui atterrit à deux centimètres de sa tête . nous hurlons tous ensemble .

- Haaaa , pourquoi faites-vous celà ? Dites-moi ce que vous voulez pour le relâcher , dites-moi !

- Je vous ai déjà dit ce que je voulais : c'est vous que je veux .

- Ce n'est pas possible ! Non ! Non! et Non ! Vous êtes sourd ? Vous ne pouvez pas m'avoir , c'est impossible . Vous vous êtes bien regardé ? Et vous m'avez bien regardé ? Moi, Princess ? avec un...? Je ne sais même pas comment vous qualifier ! Vous me répugnez , vous êtes hideux , votre visage est si laide et votre apparence , vous êtes un gangster et je ne sors ni avec les gangsters , ni avec les vilains à plus forte raison les hideux . Ne rêvez pas mon vilain , vous allez me donner des cauchemars la nuit

MATCHETE

Chaque mot qu'elle sort de sa bouche est comme un poignard dans mon cœur , qui saigne , chaque phrase est un coup de couteau qui me taillade les veines . Je meurs à chaque mots qui sort de sa bouche , mais , je ne le montre pas , au lieu de ça , je me tiens immobile comme une statue avec un sourire idiot sur le visage . Cette femme sera à moi , de gré ou de force . Peu importe le temps que ça prendra , elle m' appartiendra .

Fort de cette décision , j'avance vers son ami et j'attrape son cou , je l'égorge comme un poulet : son sang gicle de sa gorge il se répand partout autour de lui , elle est en train d'hurler , mais , je n'entends rien , ce sont ses mots qui résonnent encore et encore dans mes oreilles . J'ai mal dans la poitrine , mais , ça va passer , car elle n'ira nulle part .

Elle se met à vomir tout ce qu'il y a dans son ventre . Je laisse son ami agonisant

et je m'avance vers elle , je suis couvert de son sang , mes mains y sont couvertes . Je lui soulève la tête et je la soulève sans ménagement , mes mains ensanglantées encerclent son visage , qui est remplie de larmes , je l'embrasse furieusement , elle se débat comme un beau diable . Mais , je ne la lâche pas , elle doit goûter à mes lèvres , qu'elle le veille ou pas .

Je finis par la relâcher , elle tombe sur ses fesses , elle se met à cracher et à s'essuyer la bouche .

- Ne vous approchez plus jamais de moi.

Vous êtes un meurtrier , un assassin . Je vous déteste , vous venez de tuer mon ami .

- Non , c'est vous qui l'avez tué . Si vous aviez réagi autrement , il serait encore vivant .

J'appelle l'un des gardes pour qu'il aille chercher Lucia , ma gouvernante . Elle arrive rapidement et :

- Lucia amène cette demoiselle dans sa chambre . Elle va habiter dorénavant avec nous .

Elle s'approche de Princess :

- Mademoiselle , suivez-moi s'il vous plaît .

Elle se rebiffe :

- Non , je ne vais nulle part , je veux rentrer chez moi .

- Désolée mademoiselle , mais chez vous , c'est maintenant ici . Vous devez vous faire , à cette idée .

Je me tourne vers elle , je m'accroupis à son niveau pour qu'elle voit un peu plus près mon visage :

- Bienvenue à la maison ma chérie . Ne pense pas que tu partiras de sitôt ici .

- Mon père est une personne connue , quand il s'apercevra de mon absence , il en informera les autorités , et ils viendront me chercher . Je ne compte pas rester ici bien longtemps .

J'éclate de rire devant sa naïveté :

- Tu crois vraiment cela ? Très bien , je te souhaite beaucoup de chance . Rejoins ta chambre , ton dîner te sera livré , mais , si tu veux te joindre à nous , nous serons dans la salle à manger . Tu pourras nous trouver rapidement .

- Je n'ai pas envie de voir ta sale tranche . Ils vont bientôt venir me chercher et vous irez en prison espèce de meurtrier , sauvage .

- Amenez-la Lucia , je n'ai plus envie d'entendre sa langue de vipère .

- Hideux

- Vipère .