« Les deux jours suivants, je restai à la maison et ma femme sembla observer loyalement nos conventions, car à ma connaissance elle ne bougea pas. Mais le troisième jour, j’acquis la certitude que, malgré sa promesse, elle n’échappait pas à la secrète influence qui l’éloignait de son mari et de son devoir. « J’étais allé en ville, et j’étais revenu par le train de 2 heures 40 au lieu de celui de 3 heures 36 que j’avais l’habitude de prendre. En entrant dans la maison, je rencontrai dans le vestibule la femme de chambre, qui avait la figure bouleversée. « — Où est votre maîtresse ? lui demandai-je. « — Je crois qu’elle est sortie pour faire une promenade ! » « J’eus aussitôt des soupçons. Je montai au premier m’assurer que ma femme n’était pas dans la maison. J’eus l’idée de regarder pa