« J’ai encore une chose à ajouter avant de continuer mon récit. Quand nous nous sommes mariés, ma femme me remit entre les mains toute sa fortune, bien malgré moi ; je ne trouvais pas cela prudent, étant donné que mes affaires pouvaient péricliter d’un moment à l’autre. Mais elle insista et ce fut fait. Il y a six semaines environ elle me dit : « — Jack, en acceptant ma fortune, vous avez stipulé que lorsque j’en aurais besoin, je pourrais vous la réclamer. « — Certainement, dis-je, elle vous appartient. « — Eh bien ! il me faut cent livres. « J’avoue que je fus un peu surpris, m’étant imaginé qu’il s’agissait simplement d’un achat de robe ou d’un objet de toilette quelconque. « — Et pourquoi faire, mon Dieu ? « — Oh ! dit-elle d’un ton négligent, vous m’avez promis d’être mon banqui