MOUNA PARTIE 04

1814 Words
Idriss est enfin à la maison, après être passé au garage pour voir la voiture de Mouna, il est passé par le supermarché pour payer certains trucs que Mouna va lui préparer pour qu'il mange. Le gardien lui a ouvert le portail et il est entré dans la maison. Après avoir garé la voiture, il prend les achats qu'il a fait et fait son entrée à l’intérieur. Une fois au salon, il voit Mouna qui était allongée dans le sofa en regardant la télé. Sans lui adresser la parole, il est parti déposer ce qu'il a payé au supermarché dans la cuisine. Il entre dans la cuisine, après avoir déposé les choses il voulait sortir quand il décide de mettre la viande et poissons qu'il a payé au frais. Parce qu'il ne sait pas ce que Mouna lui réserve avec cette ambiance, sans avoir fait un geste en sachant très bien qu'il est de retour à la maison. Car au moins cette dernière se levait d’habitude pour venir prendre les achats ou l’accueillir. Sans oublier qu'il a remarqué que cette dernière n'a rien préparé dans la maison. C’est tout comme si elle a décidé de le laisser affamé. Il finit de mettre les choses dans le frigo et sort de la cuisine. Idriss vient au salon et réalise que Mouna a déjà éteint la télévision et avait fermé les yeux tout comme si elle dormait. Alors que c'était tout juste pour éviter toute conversation avec Idriss. En sachant très bien que les nouveaux comportements de Mouna ne lui plaisent pas du tout, il s'est avancé vers elle et l’appelle en la touchant. IDRISS : Mon amour, bébé. MOUNA : Il y a quoi encore ? IDRISS : Tu peux te lever ? Je veux qu'on discute. MOUNA : De quoi encore ? Tu m'as déjà tout dit aujourd'hui, maintenant qu'est-ce que tu veux encore ? IDRISS : Arrête s'il te plaît, tu sais très bien que je n'aime pas du tout qu'on se fâche l'un contre l'autre, s'il te plaît ma reine lève-toi. OK je m’excuse pour la façon dont je t'ai parlé aujourd'hui. C'est tout juste que je me suis laissé emporter par la colère. Je n’arrive plus à comprendre quelque chose et à force de vivre dans ma propre maison comme un esclave depuis six bons mois a commencé à me taper sur les nerfs c'est tout. S'il te plaît, je suis désolé lève-toi. Sur ces mots, Mouna s'est levée et a fait face à Idriss. Elle s'est bien disposée dans le sofa et prend la parole. MOUNA : Alors si je comprends bien, je te fais vivre l’enfer dans ta maison c'est bien ça hein ? Ce n’est plus notre maison maintenant ou bien ? Dans tous les cas je te comprends très bien, tu as commencé à regarder ailleurs c'est bien ça non ? Tu as commencé à chercher une autre femme qui te fera des enfants et c'est pour te débarrasser de moi que tout ce que je dis dis tu les prends pas autrement. Je n'ai plus de libre expression dans cette maison, tout simplement parce que je dois réfléchir à plusieurs reprises pour ne pas dire quelque chose pour t’offenser. Tu penses que c'est moi seule qui a changé dans cette maison ? Non, toi aussi tu as changé. IDRISS : « Non attends, tu viens de dire quoi tout de suite ? Que je te trompes avec une autre femme ? Mais là, je vois que tu commences vraiment à dépasser les bornes. Comment peux-tu penser une telle chose de moi ? Penses-tu que si c’était vraiment le cas je serais entrain de te supplier de me faire des enfants ? Mais bébé qu'est-ce qui ne va pas avec toi au juste ? Est-ce que tu peux me dire ce qui ne colle pas entre toi et moi ou ce que tu essaies de me dire à travers tous ces comportements et autre que tu affiches ces derniers temps ? Donc selon toi, c'est que je te trompe et aussi j'ai changé ? Et je ferai tout ça pour quelle raison ? Dis-moi. Tu sais quoi, je ne sais vraiment pas ce que je ferai pour être un bon homme, un homme parfait, idéal ou spécial pour mériter ton amour, ton affection et ton attention. Je viens à la maison à l’heure, pour ne pas te laisser seul à la maison, je refuse tous les invitations de mes amis et même pour ne pas me dire que j’irai au bar ou dans un club, j'ai construit un bar dans la maison et même un club dans lequel toi et tes copines passent du temps. Mouna, je suis prêt à tout pour toi, parce que je t'aime, parce que tu es précieuse pour moi. Je ne sais vraiment pas ce que j'ai oublié peut-être de te donner ou te faire pour que tu te comportes comme ça avec moi. Dis-moi ce que je t'ai fait s'il te plaît.» MOUNA : Tu ne m'as rien fait du tout et pour te dire vrai le problème c'est moi Idriss. C'est moi le problème, avec tout ce qui m’est arrivé, une relation amoureuse dans laquelle je m’étais mise complètement pendant six bonnes années et on m'a fait une telle chose, me ronge toujours au plus profond de moi. Je sais que tu as beaucoup fait pour moi, mais à chaque fois que je pense à cette chose qui m’est arrivée, tout commence à chambouler dans ma tête. Je te demande juste de me donner un peu du temps, je vais te faire des enfants, mais s'il te plaît que cela ne soit pas par la force s'il te plaît. IDRISS : « Alors si je comprends bien, c'est toujours à cause de cet homme, ton premier amour et ce qu'il t'a fait que tu fais toutes ces choses ? Mais je suis juste perdu dans ce que tu viens de me dire. Tu as passé six ans avec un homme qui t'a à la fin brisé le cœur et tu es avec moi ça fait déjà trois ans et malgré tout ce qui s'était passé entre nous, tu me vois encore comme ton ex ? Tu penses encore que je pourrai aussi te laisser après six années ? Tu arrives au moins à faire la différence entre les choses ? Car tu avais simplement eu de relation amoureuse avec l’autre, tu étais juste sa petite amie. Mais moi j'ai déjà dépassé ce niveau avec toi, je ne suis plus un simple petit ami pour toi. Je suis ton fiancé, l'homme qui est prêt à changer ton nom, l'homme qui veut te marier et qui veut passer sa vie avec toi. Je ne sais même pas pourquoi, tu as du mal à faire dos au passé et embrasser ce que le bon Dieu t'a donné en t’essuyant les larmes. Tu sais très bien que je ne peux jamais te laisser comme l’autre a fait. Jusqu'à présent, je n'ai jamais modifié mes plans, tu ne t'ai jamais plains de quoi que ce soit. Ou bien tes copines t'ont dit une fois qu'elles m'ont vu avec d’autres femmes ? Même si ce serait le cas, ce ne serait que l’une de mes partenaires d’affaires et je sais aussi garder mes distances. Tout simplement parce que je sais que j'ai une femme très jalouse. Pourquoi tu ne peux pas faire l’effort de mettre le passé dans l’oubli, même si le passé peut fouiner dans le présent, je serai là pour lui faire face avec toi. Tu es la première femme avec qui j’ai décidé de conjuguer le verbe “ AIMER” et je ne veux pas que ça se termine entre nous deux. Je ne veux pas que les temps comme le passé, l’imparfait…fassent leur apparition dans notre amour ma reine s'il te plaît. Est-ce que tu peux faire ça pour moi ?» MOUNA : Oui. IDRISS : Vraiment ? MOUNA : Oui je ferai des efforts. IDRISS : D'accord cela me fera beaucoup plaisir. J’ai fait quelques achats et c'est dans la cuisine. Je veux que tu me fasses de la salade. MOUNA : D'accord, je le ferai pour toi. Est-ce que tu es passé au garage comme tu l'avais dit ? IDRISS : Oui, ils ont déjà fini de réparer la voiture et elle sera ramenée à la maison ce soir. MOUNA : Merci beaucoup mon chéri. Idriss serre fort Mouna dans ses bras, cette dernière aussi l'a bien serré contre elle et sourit en faisant des yeux bizarres tout comme si elle ne fait rien de sérieux. Ils se décollent l’un de l'autre et elle décide de faire son entrée dans la cuisine quand Idriss commence à lui demander la raison pour laquelle elle ne répond plus aux appels et messages de sa belle-mère. Elle commence à inventer des arguments et ensemble ils sont entrés dans la cuisine. EN ESPAGNE… Muhammed s'est apprêté et attendait au salon quand une belle et séduisante femme et un petit garçon viennent le rejoindre. Il s'est levé quand la femme dépose l’enfant dans le sofa et demande à Muhammed de la suivre dans la salle à manger. Ce dernier qui ne comprend rien la suivit sans dire un mot. Ils viennent dans la salle et il cherche à savoir ce qui ne va pas. MUHAMMED : Mariam qu'est-ce qui ne va pas ? Est-ce que tu sais que nous serons en retard ? MARIAM : «Nous ne serons pas en retard mon cher, parce que j’ai bien regardé l’heure avant de décider à ce qu'on discute. Tu sais quoi, tu commences à changer et je ne sais vraiment pas pourquoi. Mais on dirait que j’ai la réponse à ma question et cette réponse c'est cette personne que tu n’arrêtes pas d’appeler chaque jour et qui n’arrête pas non plus de t’appeler. Je t'ai déjà demandé à plusieurs reprises ce qu'elle est pour toi et tu n'es jamais arrivé à me donner une réponse concrète. Si jamais tu oses me tromper avec une autre femme, tu risqueras de tout perdre. Je dis bien tout. Car n’oublie pas que c'est grâce à moi que tu es à ce niveau et tu m'as promis la fidélité ne l’oublie pas. Je ne vais même pas chercher à savoir de qui il s'agit, c'est pour cette raison que je ne touche même pas à ton téléphone. Mais si jamais… Dans tous les cas, tu me connais très bien et tu sais de quoi je suis capable. On ne joue pas avec mes sentiments, personne ne joue avec mes sentiments. Maintenant nous pouvons partir.» Sur ces mots, Mariam laisse Muhammed dans la salle à manger et va prendre son enfant. Ils sont sortis et Muhammed les a rejoint après avoir passé quelques secondes à gamberger. À suivre… RICHY PLUME-RAM. GOD’S INSPIRATION.
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