VII PacteLe lendemain de cette vision singulière, un homme dont le nom est trop connu pour que je l’écrive entrait chez madame d’Avarenne. Il avait été annoncé presque avec dédain ; et tant que le laquais qui lui avait avancé une chaise près de la bergère de la duchesse était resté dans la chambre, cet homme avait conservé un air de contrition et d’humilité profondément respectueux. Dès qu’il fut seul avec madame d’Avarenne, il prit un air d’humeur et dit à la duchesse : – Sans doute, vous avez quelque puissant motif pour m’avoir fait appeler, car vous n’ignorez pas combien nos moments sont précieux, aujourd’hui que la nouvelle du débarquement de Bonaparte nous force à deviner les dispositions de chacun, à observer jusqu’à l’expression de tous les visages. – Je sais, dit la duchesse, qu