VILussayDans la soirée qui suivit cette séance, Lussay était chez lui, assis au coin de son feu ; sa femme, malade dans son lit ; Henriette, à côté de lui, brodait avec une attention qui prouvait qu’elle ne pensait que par contrainte à ce qu’elle faisait. Il était encore de bonne heure. Cependant le moderne baron paraissait impatient ; lorsqu’on entendit sonner. – Ah ! sans doute, voici le général, s’écria-t-il ; je crains qu’il n’ait pas de bonnes nouvelles, car sans cela il serait venu nous les apporter plus tôt. Il se leva pour aller au-devant de lui, mais sa surprise fut grande lorsqu’on annonça la duchesse d’Avarenne ; elle, entra rapidement, salua avec une bonne grâce de protection madame de Lussay et Henriette, et prit la parole sur le-champ : – Vous êtes tout étonné de ma visite