II
Ce dernier cas était celui de Pierre-Luc Cornard. Comment ? Il était demeuré toute la nuit à boire derrière le bouchon de houx du père Lativesse ! Certainement, ses amis Mathieu Boudin et Jean Sacapet, les deux plus mauvais garçons du village, lui avaient consciencieusement tenu compagnie. Comme l’appétit était venu sur le tard, on avait même englouti un lapin qui avait disparu tout entier dans des flots de cidre normand. Cependant comme, avant de partir, Pierre-Luc Cornard avait voulu embrasser la servante Alizon, laquelle avait les joues fraîches et les nénés durs comme des pommes, sans préjudice des duretés plus substantielles et volumineuses qu’elle portait ailleurs (ce n’est pas de son cœur que je parle), celle-ci s’était enfuie en l’appelant : gros cochon ! À la porte, il requit
