III Qu’avait-il donc fait à tous ces gens-là pour qu’ils fussent si pressés de ne plus le voir ? Il se mit en route ; mais alors, tandis que ses pas alourdis par l’ivresse traçaient un feston dans la boue du chemin mal affermi par une insuffisante gelée, une obsession véritable s’empara de son cerveau plein de fumées. La nature s’en mêlait aussi ! Partout sa présence était le signal d’une déroute des choses. Les étoiles ne rentraient dans leur mystérieux nid d’azur que pour ne plus avoir à le contempler, et le croissant livide de la lune ne s’enfonçait dans les profondeurs obscures du ciel que pour lui témoigner son dédain. Les nuages, qui couraient en sens inverse de sa marche, se hâtaient pour être sûrs de ne le pas rencontrer à l’horizon. Les peupliers désespérés d’avoir les pieds rivé