AMOUR COMPLIQUÉ

L'union

(Je m'étais levée et partais avec les pleurs.)

**Anicet**

Élise, une fille extraordinaire que beaucoup de garçons responsables désiraient avoir comme épouse. Depuis qu'on s'était rencontré pour la première fois, je ne pouvais même pas faire une seconde sans penser à elle. Je lui avais invité dans un lieu très extraordinaire comme elle-même pour ouvrir le couvercle sur mon cœur afin qu'elle y pénètre sans difficulté, mais malheureusement c'était le contraire.

J'avais bien pris mon temps pour lui dire tout ce que je ressente pour elle, mais à la fin, elle était partie avec les pleurs en me laissant seul. Vraiment, j'étais très mécontent cette soirée. Avec beaucoup de pensées négatives, je m'étais dirigé vers ma voiture. J'avais fait mon entrée et mis le moteur en marche. Sur la route pour me rendre à la maison, je ne faisais que penser à elle. Je me demandais, comment j'allais faire encore pour rencontrer cette fille ? J'avais beaucoup pensé dans ma voiture avant d'arriver à la maison.

J'étais allé prendre un bain et quelques minutes après, j'avais décidé de prendre le thé comme mon dîner. Tout était prêt sur la table, mais c'était très difficile pour moi de le mettre dans mon ventre. Avec un effort, j'avais bu la moitié du thé cette soirée.

Quelques secondes après, j'étais allé me coucher sur le lit et j'avais décidé de lui envoyer un message romantique cette nuit. Sans tarder, je lui avais envoyé le message que j'avais pris mon temps pour rédiger soigneusement.

Deux jours plus tard.

**Ella**

Je me demandais si c'est l'esprit d'amour qui nous rendait comme ça ou quoi au juste ? Moi aussi je ressentais quelque chose à Blaise, mais je ne lui avais pas accordé la chance lorsqu'il m'avait invité chez lui. Vraiment, lorsque j'étais revenue à la maison, j'avais énormément versé mes larmes. La personne m'avait avoué ses sentiments, mais moi je n'avais fait que lui blesser au retour.

Deux jours après, j'avais envie de lui voir encore, mais c'était impossible, malgré que je connaisse sa résidence.

Je m'étais réveillée et après avoir fait le ménage, j'étais allée au travail. Heureusement, Blaise aussi était venu dans ce restaurant pour prendre son petit déjeuner. Je m'étais précipitée pour aller lui servir afin d'écouter sa magnifique voix qui pourrait apaiser les maux de mon cœur.

Moi : bonjour monsieur !

Blaise : Ella, pourquoi tu continues de m'appeler monsieur ?

Moi : je suis désolé monsieur Blaise. Comme ça devient une habitude pour nous qui travaillons dans ce restaurant, c'est pourquoi. Qu'est-ce que vous allez manger ?

Blaise : hum oh mon Dieu ! Est-ce que tu peux aussi arrêter de vouvoyer ?

Moi : d'accord, maintenant je te sers quoi ?

Blaise : je veux juste boire Lipton ce matin.

Moi : je peux mettre le citron dedans ?

Blaise : avec plaisir ! Même si je n'ai pas envie, je ne peux jamais refuser ce que tu me proposes.

Moi : s'il te plaît, il faut arrêter ces compliments encore. Je suis là pour te servir et non pour écouter tes mots doux.

Blaise : waouh, donc mes mots sont doux pour toi ? Merci seigneur !

Franchement, la manière dont Blaise me parlait, me faisait voyager petit à petit et je me sentais bien aussi. Je lui avais servi et quelques minutes après, il avait fini de boire. Moi aussi j'étais toujours à l'écart en lui guettant. Il m'avait fait signe de venir et je m'étais rendue chez lui sans tarder.

Blaise : merci pour le service !

Moi : je t'en prie. Moi je ne fais que mon travail.

Blaise : oui, je le sais très bien, mais il y a certaines personnes qui ne savent pas comment on prend soin des clients.

Moi : en tout cas, moi je ne suis pas comme ça.

Blaise : oui, je sais que tu es une fille très exceptionnelle et c'est la raison pour laquelle je t'aime fort.

Moi : oh mon Dieu, le monsieur recommence la même chose encore ! Hum...

Blaise : Ella, je ne te fais pas la cour pour te f***********r et rompre avec toi après. Non, moi je vais bien prendre soin de toi. Je te promets encore que tu ne vas jamais le regretter si tu m'accordes juste une chance seulement.

Moi : s'il te plaît, je risque de perdre ce travail, si je suis toujours devant toi.

Blaise : hum ok je te comprends. Est-ce que tu peux au moins me donner ton numéro de téléphone ?

Dans un instant, quelque chose m'avait dit de lui donner le numéro sans hésiter, car ce serait lui, l'homme de ma vie. En même temps, quelque chose aussi m'avait dit ne pas lui donner mon numéro, car Blaise n'était qu'un coureur de jupons. Moi-même, j'avais beaucoup réfléchi et finalement j'ai décidé de lui donner mon numéro afin de tenter pour ma première fois, ma chance avec lui. Je lui avais donné mon numéro et il m'avait dit :

Blaise : merci beaucoup ! Je vais t'appeler après.

Je ne lui avais pas répondu et j'étais quittée devant lui. Dix à quinze secondes après, lui aussi avait pris son départ.

Le jour suivant.

**Élise**

Depuis que Anicet m'avait avoué ses sentiments, on ne s'était plus rencontré, mais il m'envoyait des messages romantiques chaque jour.

Une soirée, il m'avait dit de venir chez lui. Je n'avais pas répondu à ce message, mais j'avais décidé d'y aller. Quelques heures plus tard, j'avais fini de préparer et fait tout ce que je devais faire. J'étais allée dans la salle de bain pour prendre un bain avant de me rendre chez la personne qui serait le père de mes jolis enfants.

Quelques minutes après, j'étais arrivée chez Anicet grâce à l'adresse qu'il m'avait envoyé.

Anicet : hum...

Moi : Y-a-t-il un souci ?

Anicet : non chérie !

Moi : il fallait au moins me dire, bonne arrivée... S'il te plaît, ne m'appelles plus chérie, c'est très gênant.

Anicet : arrêtes ce que tu me dises !

Moi : d'accord, si c'est à cause de ça que tu m'as dit de venir ici, alors à plus.

Ce jour, j'étais prête à être la petite amie de Anicet, mais lorsqu'il m'avait dit cela, je faisais semblant de me retourner à la maison pour voir sa réaction. Arrivée au niveau de la porte pour partir, il m'avait dit de m'arrêter.

J'avais tourné mon regard vers lui et il s'était mis en genou en tenant une bague dans sa maison. J'étais vraiment joyeuse cette soirée, car j'allais sûrement devenir la fiancée de Anicet.

Anicet : Élise, je me suis mis en genou devant toi ce soir pour terminer ce que j'avais commencé.

Moi : qu'est-ce que tu avais commencé ?

Anicet : s'il te plaît, il ne faut pas faire semblant devant moi.

Moi : est-ce que j'ai l'air de quelqu'un qui blague ?

Anicet : donc, tu voulais me dire que tu ne sais pas pourquoi je me suis mis en genou ?

Moi : bien-sûr !

Je savais très bien pourquoi Anicet s'était mis en genou devant moi, mais je lui répondais comme si j'étais une enfant mineure.

Anicet : Élise, je t'aime sincèrement. Je ne sais pas par quel moyen j'allais passer pour t'avouer honnêtement mes sentiments, sinon j'allais faire cela depuis. Mais, le moyen le plus efficace et très simple pour moi, est de me mettre en genou pour t'avouer mes sentiments respectueux. Élise, je t'aime et je suis prêt à te faire la meilleure femme du monde. Je ne veux pas me mettre en relation avec toi juste pour te f***********r, mais je veux faire de toi, la femme de ma vie. S'il te plaît Élise, veux-tu être la femme de ma vie ?

La question que j'attendais depuis mon enfance, était sortie dans la bouche de mon prince charmant Anicet, mais je ne savais pas comment j'allais lui répondre. J'étais toujours devant lui à peine cinq minutes sans réponse.

Anicet : Élise, je veux que tu me répondes honnêtement. Es-tu prête à être la mère de mes enfants ?

Je m'étais mise à pleurer et j'avais dit :

Moi : s'il te plaît, je voulais te poser une question d'abord.

Anicet : vas-y ! Je te promets que je vais répondre à toutes les questions que tu ailles me poser.

Moi : pourquoi tu es toujours célibataire à cet âge ?

Anicet : Élise, je n'ai que trente ans seulement. D'ailleurs, on ne se met pas dans une relation au cas où on n'est pas prêt, donc c'est actuellement que je suis prêt à faire ma vie avec la femme de ma vie et c'est toi, j'ai choisi. Maintenant, il faut me répondre.

Moi : Anicet, promets-moi que tu ne veux pas me décevoir !

Anicet : Élise, je te promets infiniment que je ne vais jamais te décevoir. Si un jour, je t'ai trahi, il faut me maudire comme tu veux. Je vais te protéger jusqu'à ce que la mort aille nous sépare.

Moi : hum Anicet, moi aussi je t'aime depuis qu'on s'était rencontré à l'hôpital.

Anicet : waouh, donc si je comprends bien, tu es prête à être ma fiancée ?

Moi : oui, oui et oui encore Anicet ! Je suis prête à être avec toi pour toujours jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Il m'avait mis une bague très transparente et j'étais vraiment contente cette soirée.

Anicet : que Dieu protège le début de cette relation jusqu'à la fin !

Moi : si nous nous sommes unis ce soir, c'est grâce à lui, donc il va sûrement nous protéger.

Anicet : que sa volonté soit faite !

Moi : Amen !

Une semaine plus tard.

**Blaise**

Depuis que j'avais pris le numéro de téléphone d'Ella, je ne lui avais pas appelé, mais on écrivait seulement des messages. Un jour, j'avais pris mon temps pour lire tous les messages que nous avions écrits et lorsque j'avais bien analysé ses écrits, il me semblait qu'elle aussi ressentait quelque chose pour moi.

Je lui avais appelé une soirée et lui demandais de venir chez moi. Comme elle connaissait déjà ma maison, elle avait accepté de venir chez moi sans hésiter.

Quelques heures plus tard, j'avais fini de bien arranger ma chambre avant son arrivée. Dans un instant, j'avais entendu le bruit d'un taxi devant mon portail. Mon cœur s'était rempli de joie et j'attendais impatiemment son entrée dans ma maison.

J'étais toujours au salon et en faisant semblant comme si je regardais la télévision et elle était venue.

Moi : bonne arrivée !

Ella : la façon dont tu te concentres sur le match, on dirait que ma présence va te gâcher tout non.

Moi : si on me demande de choisir ce match et toi, je ne vais pas faire aucun choix, mais je vais juste casser cette télévision.

Ella : pourquoi tu vas casser la télévision ?

Moi : je suis le match dans cette télévision, donc une fois que je la casse, on ne va plus parler du match et je vais te choisir sans tarder.

Ella : hum merci beaucoup ! Donc si je comprends bien, je suis très importante pour toi ?

À cause de cette question, je m'étais rendu dans ma chambre pour aller prendre la bague de fiançailles que j'avais achetée. J'avais fait une petite prière avant d'aller rejoindre Ella au salon. Je m'étais mis en genou devant elle et j'ai dit :

Moi : tu veux une réponse nette de la question que tu m'as posée ?

Ella : bien-sûr !

Moi : Ella, je suis tombé amoureux de toi et je suis même prêt à faire de toi la femme, la plus heureuse dans ce monde. S'il te plaît, veux-tu être ma fiancée ?

J'avais fait sortir la bague et je coulais les gouttes de larme avant de poser cette question à Ella. J'attendais impatiemment une réponse qui allait sortir dans sa magnifique bouche, mais cette dernière me répondait plutôt avec ses larmes. Elle aussi se mettait à pleurer et je me demandais si c'était ma question qui lui avait fait du mal ou quoi. Quelques secondes après, je lui avais prononcé les mêmes mots encore et elle m'avait dit :

Ella : Blaise, est-ce que tu es sûr que tu ne vas pas jouer avec moi ?

Moi : jouer avec toi comment ?

Ella : toi-même, tu sais là où je travaille et si je reste toujours célibataire, c'est parce que je veux faire ma vie avec une personne sérieuse.

Moi : Ella, je te promets que je ne vais jamais jouer avec ton cœur. Je t'aime sincèrement et j'ai besoin de toi dans ma vie. S'il te plaît, es-tu prête à être la femme de ma vie ?

Ella : waouh, je suis même impatiente à être la mère de tes enfants.

Sur ses propos, je commençais à jaillir mes larmes plus qu'avant. Je lui avais mis la bague et nous étions très heureux cette soirée.

Moi : ce soir est la plus agréable soirée dans ma vie.

Ella : pareil pour moi aussi ! Blaise, sans te mentir, moi aussi je t'aimais depuis, mais j'avais tellement peur à cause des garçons infidèles, flatteurs... etc qui sont partout.

Moi : vraiment, tu es une fille très extraordinaire. Je te jure que je ne vais jamais te lâcher.

Ella : moi aussi je ne te haïrai point.

Immédiatement, Ella était allée dans la cuisine pour préparer.

À suivre....