AMOUR COMPLIQUÉ

**Anicet** J'avais trente ans, mais toujours célibataire. Je travaillais dans un grand hôpital au Ghana, précisément dans la ville d'Accra. Un jour, je m'étais réveillé tout en étant en joie, mais je ne savais pas pourquoi et je me suis dirigé vers le travail. Quelques minutes après, je suis bel et bien arrivé. Sans tarder, j'ai porté mon habit blanc comme d'habitude et je me suis mis au travail. Je m'occupais des patients et quelques minutes après, l'ambulance avait amené une fille qui était très malade. Lorsque nos regards se sont croisés, je me suis dit qu'est-ce qu'il va se passer ? Puisque la façon dont mon cœur avait reçu un petit choc en voyant cette belle créature, moi-même je me suis étonné. Je m'occupais d'elle rapidement et une heure de temps après, elle s'était endormie. Je ne faisais que regarder sa beauté. Depuis mon enfance jusqu'à ce jour, je n'avais jamais vu une fille si belle comme cette dernière. Le soir, aux alentours de dix-huit heures, elle s'était réveillée et m'avait demandé où elle était. J'avais un peu souri et j'ai dit : Moi : madame, vous êtes dans un hôpital. Elle était surprise, car elle ne savait pas ce qui s'est passé jusqu'à ce qu'elle fût venue à l'hôpital. Moi : madame, ne vous inquiétez pas, tout ira bien, ok ? Madame : s'il vous plaît, vous pouvez me tutoyer, en plus mon nom c'est Élise. Moi : enchanté Élise, moi c'est Anicet. Tu peux aussi me tutoyer sans problème. Élise : waouh, je suis très contente de faire ta connaissance monsieur Anicet. Si je ne me trompe pas, tu es un docteur, n'est-ce pas ? Moi : comme tu viens de le dire, tes paroles sont tout à fait parfaites. Je suis un docteur dans cet hôpital. Élise et moi avions beaucoup parlé jusqu'à ce qu'il fasse nuit. Je lui avais cherché un taxi et elle était partie. Quelques minutes après, moi aussi je me suis rendu à la maison. Une fois arrivé, je ne faisais que penser à Élise, on dirait que cette dernière m'a envoûté avec sa manière de m'avoir exprimé, parce que c'était seulement ses paroles qui défilaient dans ma mémoire. **Élise** Je ne me rappelais pas exactement ce qui s'était passé jusqu'à ce que je fusse allée à l'hôpital. Le docteur qui avait pris soin de moi, était très gentil et je rêvais d'avoir un mari comme lui. Malheureusement, je savais qu'il s'est déjà marié à cause de son âge. Il m'a aidé en me cherchant un taxi et je suis arrivée sans problème. La seule chose que je n'arrivais pas à comprendre, était que son visage refusait de sortir dans ma mémoire. Je me suis rendue dans la salle de bain, mais on dirait que l'eau qui était dans le seau, s'est transformée en image de ce docteur. Après avoir pris mon bain, je m'étais allée me coucher sur le lit. Je manipulais mon téléphone afin de pouvoir enlever l'image de Anicet dans ma tête, mais c'était toujours impossible. La plus mauvaise chose que j'ai commis, était que je n'avais pas pris son numéro de téléphone, ni son adresse. Je me demandais qu'est-ce que j'allais faire pour lui rencontrer encore ? La seule prière que je fasse, était que Anicet soit toujours célibataire. Ma conscience m'avait demandé, s'il arrive qu'il ne soit pas célibataire ? Je me suis mise à pleurer ardemment sur le lit à cause de cette question et finalement j'avais dit que même si Anicet est un homme marié, moi aussi j'allais faire ma possibilité pour être sa seconde épouse. Malgré que la polygamie n'était pas mon rêve, mais je n'avais pas d'autre choix. **Ella** Je suis une fille très calme, polie et respectueuse. Je travaillais dans un restaurant comme une servante. Beaucoup de personnes désiraient de m'avoir sur leurs lits comme les autres servantes, mais moi j'étais très différente et exceptionnelle. Chaque jour, les garçons me dérangeaient avec leur histoire de je t'aime, je veux te marier et autres, mais moi je ne considérais aucun parmi eux. Un jour, un jeune garçon aussi était venu dans le restaurant dans lequel je travaillais. Vraiment, ce gars était très beau plus que le plus beau garçon du monde entier. Depuis que je travaillais dans ce restaurant, je ne lui avais jamais vu. Heureusement, c'était moi qui allais lui servir. Il commandait sa nourriture et sa façon de parler, me prouvait qu'il n'était pas grandi à Accra. Quelques minutes après, je lui avais servi et il dégustait son plat gentiment. Après avoir mangé, il m'avait géré la facture et était parti en laissant un petit papier sur la table. Je me suis précipitée pour aller lui rendre son papier, mais malheureusement il avait pris son départ. J'avais gardé ce papier dans mon sac à main soigneusement afin de lui remettre un jour où il allait venir dans le restaurant encore. Quelques heures plus tard, je m'étais retournée à la maison, après avoir fini le travail de ce jour. Quelque chose m'a dit d'ouvrir le papier pour voir ce qui y était. J'avais un peu peur, mais finalement j'avais ouvert ça et à ma grande surprise, le monsieur m'avait écrit une lettre d'amour sur ce papier. La seule chose qui traumatisait mon cerveau cette soirée, était que, où il me connaissait ? Il avait aussi mis son adresse complet sur le papier et me demandait de venir lui rendre visite un dimanche soir. Est-ce qu'il est possible d'aller rendre visite à un inconnu ? C'était la question que je m'étais posée. Quelques jours plus tard. **Blaise** Moi je suis né en Europe et ce qui faisait que je n'avais pas grandi dans mon pays d'origine. Après avoir fini mes études universitaires en Europe, je m'étais retourné au pays pour travailler. Heureusement, quelques mois après, j'avais bel et bien trouvé un travail comme un avocat. Il y avait un restaurant très chic à Accra et c'était là moi j'avais l'habitude d'y aller chaque nuit. À chaque fois que j'aille dans ce restaurant la nuit pour manger et boire, je voyais une belle fille aussi qui prenait son départ au même moment où moi aussi je me suis arrivé. Je me disais pourquoi elle partait au même moment où moi aussi j'étais venu chaque soir ? Finalement, j'avais compris qu'elle ne travaille que dans la journée. Une matinée, je m'étais réveillé dans la bonne humeur et j'avais mis dans la tête que je doive faire tout possible pour draguer cette fille. J'avais pris un papier et rédigé une lettre d'amour là-dessus soigneusement. Une fois que j'étais arrivé dans le restaurant, j'avais commandé ma nourriture et quelques minutes après, j'avais réglé ce problème du ventre. Avant de prendre mon départ, j'avais laissé le papier sur la table. J'avais aussi demandé à cette fille sur le papier de venir me rendre visite un dimanche soir. Quelques jours plus tard, voilà je m'étais réveillé un dimanche matin dans la bonne humeur, car je savais bel et bien que cette fille allait venir chez moi dans la soirée. J'étais toujours impatient durant toute la journée et quelques heures après, j'avais remarqué qu'on frappait à ma porte. J'avais pris mon débardeur noir dans le canapé et caché ma jolie poitrine avec ça avant d'aller ouvrir la porte. Moi : bonne arrivée mademoiselle ! Ella : merci beaucoup monsieur ! Moi : allons à l'intérieur ! On était arrivé au salon et elle avait pris siège. J'étais vite allé dans la cuisine pour lui apporter quelque chose qui allait refroidir sa gorge. À peine dix secondes, je lui avais apporté le jus de citron. Ella : merci beaucoup monsieur ! Moi : ok, je comprends pourquoi tu m'appelles monsieur. Bon, moi c'est Blaise. Ella : moi c'est Ella ! Enchanté monsieur Blaise ! Moi : je suis très heureux de faire la connaissance d'une belle fille comme toi dans ce pays. Ella : est-ce que je peux savoir pourquoi tu m'as invité ici ? Moi : premièrement, il faut savoir que moi je ne suis pas né à Accra ici, mais je suis ghanéen, bien-sûr. Ella : d'accord, c'est parfait ! Moi : si je t'ai invité ici, c'est juste pour terminer ce que je t'avais écrit sur le papier. Moi j'avais l'habitude de venir dans le restaurant dans lequel tu travailles, seulement la nuit, au moment où toi aussi, tu parts. La façon dont j'avais vu ton comportement dans ce restaurant, vraiment tu es une fille très différente par rapport aux autres. Ella : s'il te plaît, arrêtes de me faire des compliments ! Moi : oui, je te comprends, mais il faut savoir que la manière dont tu viens de me répondre encore, confirme ce que je te dise la vérité. Ella, je t'aime sincèrement, malgré qu'on ne se connaisse pas bien. Ella : premièrement, je te remercie pour ta gentillesse et ensuite, je suis désolée pour ton amour. Monsieur Blaise, à plus ! Sur ces propos, Ella m'avait faussé de compagnie et je m'étais inondé dans les larmes au salon. **Anicet** Je n'arrivais plus à me mettre à l'aise à cause de Élise. On dirait que cette fille m'avait envoûté, car je ne faisais que penser à elle. Ce qui était très mal dans tout ça, je ne connaissais pas là où elle vivait. Un jour, j'étais dans ma voiture en allant au travail et du coup, j'avais aperçu de très loin une fille. Cette dernière et Élise avaient pratiquement la même forme et je me demandais si c'était elle ou comment ? Ma prière dans la voiture, était qu'elle soit Élise. J'avais conduit avec toute vitesse et arrivé chez elle, c'était bel et bien Élise. Moi : coucou ! Elle avait retourné son regard vers moi et lorsque nos yeux s'étaient rencontrés, elle était vite venue sur ma voiture. Je lui avais ouvert la portière avant et précipitamment, elle avait pris siège à côté de moi. Moi : et enfin, je t'ai rencontré ! Élise : tu me cherchais ? Moi : je risque d'être en retard, donc il faut me donner ton numéro de téléphone. Elle m'avait donné ça sans hésiter. Moi : je t'appelle le soir pour qu'on puisse se rencontrer quelque part. Élise : je ne serai pas libre ce soir, mais on verra bien. Moi : s'il te plaît, il faut me permettre cette occasion. Élise : hum d'accord ! Moi : tu vas où ? Élise : je vais au marché. Moi : ok, je vais te déposer au troisième carrefour pour que tu prennes un taxi. Élise : merci beaucoup ! Quelques minutes après, je lui avais déposé au carrefour et elle était partie. Moi aussi je continuais ma route pour me rendre au service. **Élise** Vraiment nous les filles, nous sommes très bêtes plus que tout dans ce monde. Surtout la façon dont on se comportait devant les hommes, si ceux derniers allaient nous draguer. Je priais toujours pour que Dieu me fasse grâce afin que je rencontre encore Anicet et heureusement, le tout puissant avait exaucé ma prière. En allant au marché un matin, j'avais bel et bien rencontré la personne qui serait le père de mes enfants. Malgré qu'il ne m'avait pas encore avoué ses sentiments, mais moi-même je savais qu'il serait mon mari. Il disait qu'il allait m'appeler dans la soirée pour qu'on puisse discuter quelque part, mais comme d'habitude pour nous les filles, je lui avais dit que je ne serais pas disponible dans la soirée afin de voir, s'il allait insister ou pas. Heureusement, il m'avait forcé jusqu'à ce que moi aussi j'avais accepté sans le savoir. Sa manière de me parler dans sa voiture ce matin, confirmait qu'il était toujours célibataire et c'était cela mon plaisir. Après avoir acheté tout ce que j'avais besoin au marché, je m'étais retournée à la maison. Finalement, j'attendais impatiemment la soirée pour que Anicet le plus beau mec dans le monde, m'appelle. Quelques heures plus tard, il m'avait envoyé un message en me demandant de venir lui rencontrer dans un bar qui était très proche de moi. Avec la précipitation, j'étais allée lui rejoindre au lieu indiqué dans le message. Anicet : waouh, en marchant vers moi, on dirait que tu es un ange tombé du ciel. Moi : merci beaucoup ! Anicet : tu es très ravissante ce soir plus que ce matin. Moi : c'est vrai que tous les hommes sont pareils. Hum... Anicet : non, nous ne sommes pas pareils. C'est du mensonge ce que les gens racontent. Moi : en tout cas, moi je n'ai rien à dire encore. Est-ce que je peux savoir pourquoi tu m'as invité ici ? Anicet : s'il te plaît, est-ce que tu peux me parler de ta vie sentimentale, si possible ? Moi : pourquoi ma vie sentimentale ? Anicet : c'est ça que moi j'ai besoin de chez toi. Moi : je suis désolée, car c'est impossible de raconter l'histoire sur ma vie sentimentale à un inconnu. Anicet : qui est un inconnu, moi ? Oh non, ne parles pas comme ça ! S'il te plaît, je suis à l'écoute. Moi : c'est à cause de ça que tu m'as invité ici ? Vraiment, j'avais joué le comportement d'une imbécile cette soirée. Au lieu de raconter l'histoire sur ma vie sentimentale à Anicet, je faisais semblant comme si je n'avais pas envie de lui narrer tout. Anicet : Élise, s'il te plaît, regarde-moi dans les yeux ! Avec beaucoup de difficulté, j'avais soulevé ma tête et lui regardait droit dans les yeux. Moi : Y-a-t-il un problème ? Anicet : qu'est-ce que tu as remarqué sur mes yeux ? J'étais vraiment choquée par cette question, car aucune ne personne ne m'avait jamais demandé cela dans ma vie. Je ne savais pas comment j'allais lui répondre et j'étais toujours silencieuse devant lui comme une muette. Anicet : s'il te plaît réponds-moi ! Moi : je n'ai rien remarqué sur tes yeux. Anicet : Élise, je suis tombé amoureux de toi depuis le jour que tu étais venue dans notre hôpital. S'il te plaît, donne-moi ton cœur et je te promets mille fois que j'aille prendre soin de ça. Je vais bien protéger ton cœur comme un œuf. Élise, je t'aime.... Waouh, j'étais vraiment excitée ce jour, car je n'avais jamais entendu ces douces paroles. Mais je faisais toujours semblant devant Anicet et j'ai dit : Moi : Anicet, je suis désolée... Je m'étais levée et partais avec les pleurs. À suivre...