XINos leçons continuèrent comme par le passé, et elle ne fit plus désormais grande attention à moi. Les compliments que l’on voulait bien me faire sur ma douceur et mon intelligence, n’avaient même plus le don de froisser son amour-propre. Elle cherchait, il est vrai, des compensations et s’en prenait mieux à notre bouledogue. Falstaff était un chien calme et flegmatique, ce qui ne l’empêchait pas d’être mauvais comme un tigre, si on se permettait de le pousser à bout. Falstaff n’aimait les caresses de personne ; et tout le monde semblait lui être indifférent. On le traitait, à la maison, avec une sorte de crainte respectueuse. Il avait aussi son histoire. Un jour, le prince avait ramené avec lui, au retour d’une promenade, un vilain petit chien, laid et pitoyable. C’était un chien d