IV La situation s’améliore – Le cabinet du docteur – Le tiroir mystérieux – Enfin !Ma soirée et ma nuit ne furent pas tranquilles. La solitude exerça sur moi son influence ordinaire, et mes réflexions n’avaient pas la couleur de la rose. Je me retournai longtemps sur ma couche sans pouvoir dormir. Comment finirait cette crise, et qu’allait-il arriver ? Le lendemain matin, à peine étais-je levé, que ma mère entra chez moi, sous prétexte de m’apporter à déjeuner. Elle venait, disait-elle, à l’insu de mon père, qui était de plus en plus courroucé ; mais sans doute elle avait été envoyée en reconnaissance et voulait éprouver si sa tendresse, ses larmes n’auraient pas plus de pouvoir que les raisonnements et les menaces du docteur. Elle se montra bonne, pleine d’indulgence, comme d’habitude.