Le défi amoureux de Ligdame et de Chloris
POÈME TRADUIT EN PROSE FRANÇAISE
Ma teste est déjà mêlée de cheveux blancs, ce n’est plus un sang bouillant qui enfle mes veines, je n’ai plus le même courage, je n’ai plus le même feu, mon esprit s’affaiblit, je marche plus lentement et avec plus de peine, la glace des années fait tout mourir en moi, elles ont détruit mes traits, mes mains sont tremblantes, mes yeux sont éteints, mes genouils chancellent ; toi même que les plus belles filles ont célébré tant de fois, toi même, ô mon vit, par un malheur affreux, je te vois languissant et abattu : tu n’as plus de force, toi le plus précieux des biens de cette vie périssable, le seul qui puisse consoler et soutient ceux que la maladie tourmente ; toi qui peux réparer les malheurs de l’univers, toi qui renouvelle toutes les espèces et qui les rends heureuses et fécondes, toi que je trouvais infatigable pendant les plus longues nuits, qui me procurais des plaisirs vifs et continuels, première volupté des nouvelles mariées, premier souci du Dieu qui porte un carquois, premier charme et première jouissance de l’aimable jeunesse, premier soin et premier travail de la main d’une jeune fille, premières délices de l’enfant, premier soulagement de l’adolescent, première arme de l’homme robuste et vigoureux : si j’avais tout perdu, et que tu me fusses demeuré, toi seul me consolerais de tout, je ne me plaindrais pas du sort ; mais je t’accuse avec raison, ma lire exprime mes regrets : c’est en toi que se trouvent tous les biens, sans toi ils s’évanouissent ; tu es le sceptre dont la vie tire sa puissance et qui établis l’empire des plaisirs ; tu es la force et l’honneur de l’homme ; je t’ai trouvé la consolation de mes chagrins, la source de mon courage et mon unique ornement ! Heureux mortels qui b****z des siècles entiers, c’est un feu divin qui vous anime ; le père de la nature vous planta dans une terre excellente ; pendant qu’il ne m’a composé que de la plus vile argile, d’autres mains me formèrent et ne firent de moi qu’un ouvrage fragile. Tu tombes et tu refuses d’élever la teste ; malheureux, dans quel état te vois-je aujourd’hui ? puis-je dire sans douleur ce que tu as été ! Ce qui redouble l’amertume de ma peine et la vivacité de mes regrets, c’était ta longueur et ton incomparable activité ; eh ! que n’étais-tu pas, quelle force, quelle ardeur ! magnifiques présents des dieux ; toujours courant, fier, terrible, toujours prêt à combattre, toujours menaçant ! Quand ta teste s’élevait, quand tu roidissais ta masse énorme, il n’y avait point de main qui pût te contenir ; quand tu te glissais dans ces agréables détours, et que tu en sortais avec gloire, jamais aucune fille ne te refusa des éloges : Lichoris fut saisie d’effroi en te prenant avec la main, Magdala s’écria d’admiration en te voyant ; Chloé avec ses bracelets, Philis et Eglé ne t’oublieront jamais, Philis toute ensanglantée de la large blessure que tu lui fis ; jamais passage fermé, jamais barrière, si forte qu’elle ait été, n’ont pu t’arrêter. Quelle machine ébranla jamais les murs avec tant de force ? Quel bélier fit jamais tant de ravage, il m’eût été facile de renverser avec toi les murs de Pergame et de percer le mont Athos. Qu’es-tu devenu, foudre que ma main pouvait rendre traitable, foudre qui m’égalais à Jupiter, tu n’es plus qu’une vapeur légère, tu n’es que l’ombre de la foudre redoutable, tu n’es plus que les cendres éteintes d’un feu qui pouvait tout consumer ; ta grosseur et ta force t’élevaient autrefois jusques aux astres, je marchais alors dans la plénitude de tes grâces, chaque jour te procurait des éloges et ne se passait point sans un nouvel avantage ; mon amour sous tes ordres était toujours vainqueur. Parmi tant de triomphes j’en veux rapporter un : on aime à se retracer le temps de ses plaisirs, le souvenir de la volupté passée console du mal présent et la douleur est soulagée par l’idée du bien qu’on a éprouvé. Muses que j’ay toujours invoquées, ne rougissez point de chanter des vers libres : les désirs de l’humanité ne sont pas toujours honteux ni défendus et l’honneur peut se trouver dans les plaisirs ! Il est beau d’avoir fait quelque chose que l’on puisse chanter et qui nous fasse mériter le nom d’homme dans les siècles à venir.
Chloris était une jeune fille d’une beauté parfaite et dont le souvenir me sera toujours présent ; un jour la dispute s’échauffa pour savoir si une jeune fille toute nue pourrait résister aux efforts d’un homme également nu : elle sera, m’écriai-je, percée du premier coup, une beauté nue sera toujours facile à vaincre. La vive Chloris disait au contraire : elle saura s’échapper en remuant de côté, elle évitera le coup. L’homme la tient fortement embrassée, répondais-je, et pendant ce temps il va tout doucement, il vise, il prend le temps et se trouve dedans. La femme a aussi des forces, répondit Chloris, elle peut se dégager des embrassements, et nous ne sommes pas si fort engourdies. Vous triomphez en paroles, lui répliquai-je, mais à la vue de l’aiguillon vous céderiez bientôt la place. Chloris, furieuse et piquée d’une réponse qu’elle trouvait offensante : Lâche, me dit-elle, qui nous empêche d’en venir à la preuve ? En disant ces mots elle se déshabille, elle montre son sein à découvert et paraît en un moment toute nue à mes yeux. Ô membres d’une blancheur de neige ! ô tétons fermes et bien arrondis ! cuisses et fesses dignes des dieux ! Dieux qui avez pu former tant de beautés, que vos mains sont habiles ! Oui, vous avez formé les globes célestes que le feu ne peut altérer ; la terre, le ciel, vous avez tout formé : une belle fille toute nue le prouve avec évidence !
Pour ne pas ralentir l’ardeur de ma belle amie, je fus promptement déshabillé : les spectateurs étaient la fidèle Climène, Lisis et la brune Mirtale aux cheveux toujours frisés. Le lit sur lequel nous pouvions nous étendre et nous combattre était magnifique, mais tant de délicatesse ne parut pas convenable pour une guerre aussi cruelle : nous nous disposâmes à nous charger de pied ferme.
Pour rapporter un si merveilleux combat, qui m’inspirera des vers assez pleins de force, les accents de ma lire sont trop faibles, j’abandonne la molle élégie : Apollon donne-moi la trompette éclatante !
L’on avait déjà mis bas les habits de part et d’autre, Ligdame et Chloris étaient tous nus, transportés d’une fureur égale ; le combat doit décider la querelle, et montrer si la rage et la fureur d’un vit bandant peuvent triompher de la résistance d’une femme nue. La vigueur et les forces sont égales, le même âge leur donne une égale ardeur, leurs membres sont également robustes, tous deux sont dans la fleur de leur jeunesse, leur courage éclate, une fureur qui veut vaincre et qui craint d’être vaincue les emporte, les désirs les plus ardents coulent dans leurs veines. Chloris, les cheveux renoués, s’avance d’un air fier, un ruban couleur de feu qui retient ses cheveux sur son front augmente le feu dont ses yeux sont animés ; elle n’a point de pendants d’oreilles, son col n’est orné d’aucune pierre précieuse : ces ornements pouvaient lui nuire, elle les avait quittés et n’avait conservé que le cothurne couleur de pourpre ; du reste elle était absolument nue, son sein blanc était orné de deux globes de neige, ses fesses et ses hanches avoient l’éclat du ciel le plus pur ; on voit entre ses deux cuisses une fente dont les bords sont tondus, qui rit et qui éclate. En se regardant, en considérant ses membres, un feu dévorant la consume elle-même ; sa blancheur éblouit, elle anime ses propres désirs. Ainsi défiant son ennemi des yeux et du visage, elle s’avance encore dans le champ d’un air audacieux, elle attend de pied ferme son superbe adversaire, semblable à une amazone qui, sur les bords du Thermodon, déjà couverts de sang, se préparerait à défendre le passage à l’armée des Gètes, toujours couverte de son bouclier jusques à ce qu’elle eût brisé sa terrible hache sur la tête de ses ennemis. Ligdame, hors de lui-même, ébloui de l’éclat de sa belle ennemie, devient furieux. L’impatience et les désirs le font marcher contre son adversaire ; son vit d’une grosseur énorme, gonflé, décalotté, monstre terrible à voir, roidit son col, qui porte l’épouvante, ouvre une gueule effroyable : il écume, il examine par où il pourra donner, s’avancer, presser, enfoncer. On voit ses reins larges et ses membres robustes, il paraît au moment d’attaquer semblable à Hercule orné de sa massue, montrant à découvert et ses épaules et sa large poitrine, s’avançant contre Anthée pour le serrer dans ses bras et l’étouffer.
Déjà leurs courages enflammés les emportent, déjà les plus ardents désirs ont donné le signal. Ligdame courre, et plus prompt que le vent rapide, il se jette pour l’attaquer au milieu, résolu, en habille guerrier, de la percer du premier coup ; il se précipite pleins de désir et de désespérance. Chloris demeure ferme dans la pose qu’elle occupait, rien n’ébranle ses pieds, et roidissant ses bras, elle enfonce ses doigts dans la bouche de son adversaire. Transporté de colère il tourne la teste et recule ; Chloris, rusée, le voyant déconcerté, continue son attaque avec vigueur. Les suivantes frappent des pieds et des mains pour applaudir, et l’Amour en rit du haut des cieux. Comme un dogue que la génisse qu’il tenait par l’oreille a repoussé, furieux et plein de rage revient sur elle en grinçant les dents et en poussant des aboiements effroyables, dans l’espérance de la mettre en sang par ses blessures, de même le jeune homme, furieux d’avoir été si honteusement repoussé, fond encore sur son ennemi. La belle change de place et sans s’émouvoir évite le premier choc ; il revient, la presse plus vivement pour la saisir : alors elle s’arrête, frémissante et furieuse ; elle repousse ses embrassements ; le combat s’engage, ils roidissent leurs pieds et leurs mains l’un contre l’autre ; il semble que leurs bras enlacés vont se rompre. Qui pourrait décrire ces différents mouvements, ces détours embarrassés, ces fuites précipitées et toutes les ruses qu’ils employèrent. Je ne pourrais suffire à mon sujet quand je serais assis au haut de l’Hélicon, quand Apollon ferait couler tout son feu dans mes veines, et que, monté sur Pégase, il volerait à tire d’ailes. Ligdame est enfin le plus fort, il la prend à brasse corps et la serre étroitement, son ventre est collé contre son ventre, sa poitrine est collée contre sa poitrine ; il dirige son poignard redoutable et cruel contre le c*n de Chloris, il le pousse et l’appuie avec toute la force que lui donnent sa force irritée et la fureur de ses désirs ; c’en était fait, mais la grandeur de sa taille rend ses efforts inutiles : plus grand que Chloris de tout le front, il porte ses coups trop haut d’un pouce, et son trait, dont la pointe ne peut rentrer, rebrousse ; il sent bien qu’il n’est pas d’une taille égale, il jure contre la grandeur de ses membres. Pendant qu’il la tient et que ses efforts sont inutiles, Chloris, qui ne peut se dégager de ses bras qui lui font perdre haleine, devient furieuse : elle exprime sa rage en le menaçant de le mordre et de l’égratigner s’il ne cesse de la tenir embrassée et de la blesser avec son vit. Comment ! tu veux, s’écrie le jeune homme irrité, tu veux, la plus méchante des filles, que je te quitte pendant que je te tiens ? je te tiens et te tiendrai toujours jusques à ce que je t’aie plongé mon poignard tout entier dans le corps, et que, percée d’outre en outre, je t’aie remis entre les mains de Climène pour panser la blessure que je t’aurai faite ! Tu me lâcheras, s’écria la fille en fureur, tu me lâcheras assurément ! En achevant ces mots, elle le mord, elle l’égratigne, elle lui déchire le col, les jouets, le visage, lui arrache les cheveux et les oreilles, et, sans pitié ni raison, le met tout en pièces : ses cheveux sont arrachés, son visage est couvert de sang, son col et ses épaules sont noirs et enflés de toutes les morsures qu’elle lui a faites, ses plaintes ne la rendent que plus féroce, elle lui met ses ongles dans les yeux ; que peut-il faire, le malheureux ? il lâche les bras et ses désirs cèdent à ses cruelles douleurs. Infortuné jeune homme, que ton sort est à plaindre ! ses morsures t’ont mis en pièces, ses dents ont interrompu tes plaisirs, et ses faibles ongles t’ont empêché de triompher. Chloris saute de joie d’avoir pu s’échapper de ses mains et d’avoir rompu les chaînes qui la serraient avec tant de force. Mirtala frotte aussitôt sa maîtresse baignée de sueur, elle essuie son visage et sa gorge. Ligdame, penché sur le lit, pousse de profonds soupirs, respire, laisse revenir ses forces épuisées, tout brisé mais furieux encore ; il tâte tantôt son front dégarni de cheveux, tantôt ses bras enflés des cruelles morsures qu’il a reçues, tantôt il parcourt des yeux les autres parties de son corps, semblable à un lion qui vient de se battre contre un tigre dans une forêt d’Hircanie, qui reprend haleine dans l’antre qui lui donna le jour ; fatigué, il bat des flancs, la gueule béante, il élève les yeux, il voit en frémissant sa crinière en désordre, il l***e ses blessures ; mais le repos qu’il prend n’est pas de longue durée. Chloris, charmée de l’avantage qu’elle vient de remporter, fière du succès, l’insulte en lui montrant son c*l ; Ligdamme remarque et ressent tous les mouvements de ses belles et blanches fesses : cette vue le rend si furieux qu’il s’élance et saute avec ardeur, la saisissant par le dos, et sans perdre un moment lui plante son énorme vit dans les fesses ; Chloris saisie pousse des cris affreux, les suivantes accourent : Jeune homme, dit la caressante Climène, c’est aller contre notre marché que de monter cette pente douce, ce lieu est sacré ; loin d’ici vos armes impies, attaquez la place que vous êtes convenu d’emporter ! Elle dit, et ses compagnes arrachent avec bien de la peine Ligdame attaché ; elles obligent le soldat de reprendre son poste. Race infâme, production d’une honteuse source, digne de porter la fourche, indigne de mes embrassements ! s’écriait à haute voix et avec beaucoup d’agitation la belle Chloris, en passant doucement sa main sur son c*l encore épouvanté. Ligdame ne répond pas un mot et sourit au contraire de ses injures. Cependant, son vit immense, alléché par l’odeur de ce qu’il vient de sentir, devient gros comme une poutre et semblable à une tour, allonge un cône horrible ; il aurait suffi pour boucher la gueule de Thésée, écumante sous la figure d’une terrible lionne ; il aurait assez déchargé pour remplir le c*n de la mère Nature quand il aurait fallu la mettre en état d’enfanter ces astres roulants qui parcourent des cercles immenses, la foudre et les tonnerres qui ébranlent le monde. Telles étaient, je pense, les trompes redoutables de ces énormes animaux chargés de tours que conduisait autrefois Annibal menaçant, lorsqu’il marchait contre Rome effrayée. Ligdame est étonné lui-même de l’accroissement subit de son arme monstrueuse ; la lascive Chloris regarde, et donne en elle-même des éloges à l’agréable danger qu’elle voit croître pour elle, et dans la crainte que les apparences ne trompent ses yeux, elle approche, douce et tremblante, pour toucher cet énorme bête cruelle ; aussitôt écumante, elle lève la teste en faisant des grincements effroyables ; alors le jeune Athlète se prépare à porter les derniers coups à l’audacieuse fille, demeure debout au milieu de l’arène, et dans l’état où il était, les cheveux arrachés de son front tout meurtri ; enfin, presque défiguré par son dernier combat, il élève vers le ciel son visage en désordre et fait cette prière d’une voix douce et soumise : Fille de la mer, très douce mère de l’un et l’autre amour, divine Vénus à laquelle la belle Gnide, les Champs Cipriens et les sacrées forêts d’Italie sont consacrés, si dans mes plus vigoureuses années j’ai suivi avec quelque mérite tes étendards, si la cruauté dans la volupté ne te plaît point, si les plaisirs doux et sans blessures te plaisent au contraire : regarde avec indignation du haut des cieux ma teste, mes cheveux et les morsures témoins de mes douleurs ; cette perfide m’a mis dans cet état, tu n’es point cruelle, tu ne rejettes point les vœux que l’on t’adresse, tu ne mordait point ainsi d’une dent cruelle Anchise, descendant de Dardanus, lorsqu’il te tenait sur les bords tranquilles du Simoïs, et qu’étendue il te roulait sur le gazon phrygien ; douce et facile, tu te présentais toujours à ton Mars, quoi qu’il sortit encore tout enflammé du champ de bataille, et qu’il arrivât terrible par le bruit des trompettes dont il était accompagné ; quoi qu’il t’abordât avec son casque et ses armes brillantes, tu lui donnais les plus tendre baisers ; tout armé il goûtait le plaisir que tu faisais succéder à la rage du combat et au c*****e des Gelons ; moi qui suis nu, elle me repousse, elle me déchire ; moi qui ne lui demande que les plus doux plaisirs, cette cruelle me mord, me frappe et me met tout en sang ! Donne-moi des fureurs divines, donne-moi ta divinité, donne-moi tes forces, que je puisse par ton secours vaincre sa cruauté et lui mettre le frein qu’elle a évité jusqu’à présent ! Si tu me fais terrasser cette fière ennemie, si j’arrive au comble de mes vœux, je ferai un célèbre pèlerinage en racontant tes merveilles, dans le lieu où le Sicilien Erix orne tes autels des fleurs du mont Ethna, dans l’Isle de Cos où le célèbre Apelles a fait dans un céleste tableau ta figure vivante, ou bien à Cithère où l’on célèbre ta naissance : un petit manteau de peau semé de coquilles du Levant couvrira mes épaules, je porterai une longue pique à la main, ornée de bandelettes blanches que l’on remarquera de loin, dans cet état j’irai adorer ta divinité, j’irai t’offrir des présents, je te donnerai des corbeilles pleines de lis et de roses qui te sont consacrées ; l’encens que je brûlerai répandra une odeur charmante, et, pour reconnaître ton secours et mon triomphe, je te dédierai et j’appendrai aux murs de ton temple un gros priape de cire. La déesse, dit alors Chloris, pourra-t-elle écouter ces folles prières, exposer à la honte son propre s**e et une fille qui lui fut toujours fidèle ? elle en rit, insensé que tu es, elle laisse ces marques de ton délire se dissiper dans les airs ; mais non, si elle daigne t’écouter et qu’elle veuille te devenir favorable, j’y consens, je ne m’y oppose point, armée de mes propres forces je n’invoque point son secours, Chloris est assez belle pour être Vénus sur la terre !