Bibliographie
Le Voluptueux hors de Combat, ou le Défi amoureux de Ligdame et de Chloris, nouvelles poésies galantes en français et en latin. À Cythéropolis, chez Pierre L’Arrétin, imprimeur de l’Académie des Dames, à la Vénus de Grèce, s. -d. In-8° de 63 pp. (vers 1732).
Poème latin apporté en France par le Chevalier Venièri, ambassadeur de Venise, qui en est probablement l’auteur. Il est accompagné d’une traduction en vers français (par Anselin) et de quelques vers de l’Abbé Jacques D’Estrées. Dans l’exemplaire qui est à la Bibliothèque nationale, sous la cote Enfer 555, on a ajouté une traduction manuscrite en prose, que le Catalogue de la B.N., attribue au Comte de Caylus. Elle est, croyons-nous, inédite, et en tout cas fort digne de figurer dans ses œuvres.
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Histoire de M. Guillaume, Cocher. Paris, s. -d. (vers 1735). In-12 en 2 parties.
On a prétendu (Cf. Contant d’Ouville, Mémoires d’une Grande Bibliothèque, Tome II, p 129), que l’auteur de M. Guillaume serait un ami de Caylus plus jeune que lui, sans doute le Comte de Maurepas.
Réimprimé dans le Tome X des Œuvres Badines (voir plus loin) ; dans les Facéties du Comte de Caylus, avec préface d’Octave Uzanne, Paris, Quantin, 1879 ; dans les Contes et Facéties de Caylus, Paris, Dentu, 1885, et par Flammarion, Paris, s. -d. (1899) : Histoire de M. Guillaume, suivie de Facéties diverses.
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Les Écosseuses ou les Œufs de Pâques, suivi de l’Histoire du porteur d’eau, ou les Amours de la ravaudeuse, comédie. Troyes, Vve Oudot, 1739, in-12.
Attribué à Caylus, Vadé et la Comtesse de Verrue, en collaboration.
Réimprimé à partir de 1741, avec des augmentations, sous le titre général : Les Étrennes de la Saint-Jean (Voir plus loin), et dans le Tome X des Œuvres Badines (voir plus loin).
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Histoire de Mlle Cronel, dite Frétillon, actrice de la Comédie de Rouen. Écrite par elle-même. À La Haye, aux dépens de la Compagnie, 1740. In-12 en 4 parties, les dernières sous la date de 1742.
Les bibliographes sont d’accord pour attribuer à Gaillard de la Bataille les trois dernières parties de ce pamphlet contre Mlle Clairon ; mais certains d’entre eux attribuent à Caylus tout au moins la première partie (les trois dernières ayant été publiées plus tard), qui est, en effet, d’un style bien meilleur que les suivantes. C’est donc cette première partie que nous publions.
Réimprime en 1743 et en 1762.
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Les Étrennes de la Saint-Jean, Paris, s. -d. (vers 1741), in-12.
Par Caylus, en collaboration avec Moncrif, Crébillon fils, La Chaussée, Voisenon, Sallé et le Président de Montesquieu. Nous donnons seulement trois fragments de ce recueil.
Cet ouvrage a eu de nombreuses éditions, dont voici la liste : Seconde Edition, Troyes, Vve Oudot, 1742, puis, 1745 et 1750. Troisième édition, revue, corrigée et augmentée de plusieurs morceaux d’esprit qui n’ont point encore paru, Troyes, 1751, puis 1757 et 1758. Enfin, sous le titre : Les Écosseuses, ou les œufs de Basques, suivis de l’Histoire du porteur d’eau, ou les Amours de la Ravaudeuse, seconde partie des Étrennes de la Saint-Jean. Troyes, Vve Oudot, 1782, in-12.
Insérées dans le Tome X des Œuvres Badines, (Voir plus loin), les Étrennes de la Saint-Jean figurent en entier ou en fragments, dans quatre volumes cités plus haut : Facéties de Caylus, Paris, 1879 ; Contes et Facéties de Caylus, Paris, 1885, Les Épreuves d’Amour, Paris, Flammarion, s. -d., et Histoire de M. Guillaume, Paris, Flammarion, s. -d.
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Quelques Aventures curieuses et Galantes des Bals de Bois donnés à Paris. Chez Guillaume Dindon, 1745. In-18, de 64 pages. En collaboration avec Voisenon. Réimprimé dans les Œuvres de Voisenon, 1781 (Tome V), dans le Tome X des Œuvres Badines de Caylus (Voir plus loin), et dans les Facéties de Caylus, Paris, 1885.
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Les Manteaux, Recueil. La Haye, 1746. In-8, avec un frontispice.
Nous avons fait un choix parmi les pièces qui composent cet ouvrage, le seul peut-être de tous ceux que nous publions qui soit certainement et entièrement de Caylus.
Il y eut une seconde édition, en 1756, et une troisième sous la rubrique Londres et Paris, 1775, in-12. Les Manteaux figurent dans les tomes V et VI des Œuvres Badines (Voir plus loin).
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Nocrion, conte allobroge, Paris, 1747, in-12 de 38 pages, avec un frontispice gravé par Eisen.
On s’accorde généralement pour attribuer à Caylus ce délicieux ouvrage, que D’Hémery, inspecteur de la librairie, indique cependant dans une note comme étant l’œuvre de Gueullette, alors que Jamet le Jeune penche pour l’attribution au Cardinal de Bernis, d’après Duclos, dit-il. Jamet ajoute que le Chevalier de Mouhi était considéré comme le véritable père de Nocrion par l’Abbé d’Hébrail, le premier anecdotier bouquiniste de Paris. Tout bien considéré, nous penchons pour l’attribution à Caylus.
Nocrion est tiré, comme Les Bijoux indiscrets de Diderot, d’un fabliau du XIIIe siècle, intitulé : Garin, ou Le Chevalier qui faisait parler les C… et les C. ls. On trouve ce fabliau imprimé pour la première fois dans le Tome III des Fabliaux et Contes des Poètes François des XII, XIII, XIIV et XVes siècles, tirés des Meilleurs Auteurs. Amsterdam, 1756. Caylus le connaissait donc avant sa publication. Nocrion est l’anagramme de C.. noir.
Nocrion a été réimprimé, d’abord en 1748, sous la même rubrique, puis par Cazin dans les éditions suivantes : Nocrion, ou l’origine des Bijoux indiscrets, Pékin, 1570 (1750), in-12 ; Londres, 1777, puis 1781 ; Constantinople, 1789. Enfin Gay et Doucé en ont publié en 1881 une nouvelle édition dont voici le titre : Nocrion, Conte allobroge, d’après l’édition originale de 1747, avec une préface et des notes de Jamet, suivi du Fabliau de Garin, Le Chevalier qui faisait parler les C. et les C. Is, avec un glossaire et une postface par Albert de La Fizelière. Nouvelle édition à laquelle se trouvent joints les Blasons supprimés dans le Recueil publié par Méon.
Un exemplaire de la Bibliothèque Nationale (1re édition), est accompagné des notes manuscrites de Jamet le Jeune. Nous avons pensé qu’il serait intéressant de les publier avec Nocrion ; nous les donnons en bas de page, sauf les notes marginales, qui sont presque toujours des adjonctions, et que nous joignons au texte de Caylus en les distinguant par des caractères italiques.
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Le Portefeuille de Monsieur le Comte de Caylus, publié d’après les manuscrits inédits de la Bibliothèque de l’Université et de la Bibliothèque Nationale, avec Introduction et Notices. Paris, Le Moniteur du Bibliophile, 1880.
Nous avons extrait de ce volume quelques pièces de vers qui complètent heureusement notre choix des Œuvres Badina et galantes du Comte de Caylus.
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Œuvres Badines complétés du Comte de Caylus. Amsterdam, et se trouve à Paris, Visse, 1786-1787. Douze volumes in-8°, ornés de figures.
Figures de Marillier. On trouve dans le Tome VI les extraits des Manteaux et dans le Tome X L’Histoire de M. Guillaume, Les Bals de Bois, Les Étrennes de la Saint-Jean et les Écosseuses.