XXII SUITE DU SECOND FAUTEUIL : CORRESPONDANCE.Le lundi au matin, Luizzi, en s’éveillant, reçut la lettre suivante : « Armand, « Je suis heureuse d’un bonheur que vous ne pouvez imaginer, heureuse d’avoir retrouvé enfin celui à qui je puis tout dire et qui peut tout s’expliquer de ma vie. Ce bonheur m’emporte, car j’avais juré de ne pas révéler ce secret avant que celui qu’il intéresse autant que moi l’eût permis. Mais, en sortant de chez vous, je me suis senti le cœur si plein d’une douce espérance que je n’ai pu attendre. Je vous écris. Je vous écris une étrange confidence, car je n’y mettrai pas les noms de ceux qu’elle concerne ; mais votre cœur, vos souvenirs, vos regrets, je ne veux pas dire vos remords, les devineront. Écoutez-moi donc, Armand, écoutez-moi, vous qui m’avez dit q