XXI SECOND FAUTEUIL : QUI LA VOUDRA, L’AURA.Le sentiment qui dominait le cœur du baron, quand il ouvrit la porte, était un mélange assez incohérent de colère, de surprise et de dépit. Cette femme venait de lui gâter le succès qu’il avait obtenu chez madame de Marignon, et il était probable qu’elle n’était pas restée pour la même raison qui l’avait fait venir. Luizzi s’attendait tout au moins à une scène ; il fut donc bien étonné lorsqu’au lieu d’une femme irritée, comme il avait supposé que devait être madame de Farkley, il trouva une femme toute en pleurs, et qui, lorsqu’il s’approcha d’elle, joignit les mains et lui dit d’un ton désespéré : – Oh ! Monsieur ! Monsieur ! il vous était réservé de me frapper de mon dernier malheur ! – Moi ! Madame ? reprit Luizzi d’un air fort dégagé, je