XXXIII UNE NUIT BIEN OCCUPÉE.Lorsque Luizzi fut rentré dans son appartement, il fut très-étonné d’y rencontrer Akabila tenant à la main les fameuses bottes qu’il avait servies au déjeuner. D’après l’explication que madame Peyrol avait donnée au baron ; il s’imagina que le jockey était venu pour chercher le verre de rhum qui était d’ordinaire le prix de son bon travail. Luizzi, curieux d’examiner de près cet être extraordinaire, lui fit signe de la tête qu’il allait satisfaire son désir ; mais, n’ayant point de rhum dans sa chambre, il s’apprêta à sonner un domestique pour s’en faire apporter. Au moment où il allait saisir le cordon, le Malais l’arrêta par le bras en secouant vivement la tête et en disant avec un son guttural : – No ! no ! no ! – Quoi ! reprit le baron en accompagnant se