XXXIV RUINÉ.À peine le Diable avait-il disparu que Luizzi vit entrer son valet de chambre Pierre, qu’il avait laissé à Paris. – Quelles grandes nouvelles y a-t-il donc, lui dit-il, pour que tu sois venu ainsi à franc étrier ? – Des lettres très-pressées venues de Toulouse, de Paris, de partout, des huissiers qui se sont présentés pour saisir dans votre appartement. – Chez moi ? dit Luizzi. – Chez vous, monsieur le baron. À ces paroles, Luizzi devint pâle et glacé. L’idée d’une ruine ne lui paraissait pas possible, mais la menace insolente que lui avait faite le Diable, l’adieu moqueur qu’il lui avait lancé en disparaissant, l’épouvantèrent. Il fit signe à Pierre de le laisser seul et décacheta les lettres qu’il venait de recevoir. La première lui annonçait la disparition de son banqu