IV - Que le plus grand tort d’un discours serait de ne pas finir s’il n’avait le tort plus grand d’avoir commencé-2

2779 Words

Hugues fut alors saisi d’une des idées que lui avaient suggérées les romans, où l’on voit à chaque instant un homme qui n’a jamais touché l’eau se soutenir sur l’eau par la force de son courage et ramener un noyé, deux noyés, trois noyés, au moyen de son dévouement et de sa générosité. Hugues, qui ne savait pas nager, se précipita après Vilhem, pour le sauver ; il disparut à son tour sous l’écume. Tous les assistants furent frappés de terreur ; mais bientôt Vilhem reparut, rapportant Hugues à moitié évanoui, qu’il avait réussi à saisir. Il le déposa à terre, où il ne tarda pas à reprendre ses sens, de telle sorte que ce fut le noyé qui sauva son sauveur. Vilhem avait rattaché le câble rompu ; le bateau était sauvé. Pendant ce temps continuait une scène de désolation : les bateaux pleins d

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