IV - Que le plus grand tort d’un discours serait de ne pas finir s’il n’avait le tort plus grand d’avoir commencé-1

2040 Words

IV Que le plus grand tort d’un discours serait de ne pas finir s’il n’avait le tort plus grand d’avoir commencé Hugues, en venant chez maître Kreisherer, avait pensé qu’il était temps de s’expliquer et d’avouer son amour à la fille du clerc ; ses parents le pressaient de retourner à Paris ; les prétextes dont il se servait pour prolonger son séjour étaient presque tous épuisés : tout son embarras était de trouver Thérèse seule pendant quelques moments. Il avait même préparé d’avance les paroles qu’il devait lui adresser. Selon son habitude, il avait écrit dans sa mémoire tout un discours de héros de roman, pris à l’époque où ces héros avaient pour noms : OSTORIUS, ORONDATE, SPITRIDATE, ALCAMÈNE, ARTAMÈNE, MÉLINTE, BRETOMARE, MÉRINDOR, ARTAXANDRE. Voici à peu près quel était son discour

Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD