XIV

1372 Words

XIVMaintenant, transportons-nous de nouveau à la ferme de Jean Féru. Le fermier avait donc retenu le petit Nicolas à souper et lui avait offert de le prendre comme gardeur de vaches, en attendant qu’il fût assez fort pour pouvoir travailler comme valet de charrue ou journalier. Les fils de Jean Féru revinrent de Salbris et on se mit à table pour souper. Les enfants Féru étaient deux grands gaillards, vigoureux de corps et simples d’esprit. Leur admiration pour Martinet, le fils de Martin le braconnier, en était la preuve. Leur père qui était un homme de sens ne se fiait guère à eux, et il haussait les épaules quelquefois en les entendant deviser. Ce soir-là, l’évènement de la nuit précédente fut l’objet de la conversation pendant le souper, bien que le fermier leur eût plus d’une foi

Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD