– Mais tout cela ne pouvait-il pas être purement accidentel ? demanda M. Gloaguen. Le caïman pouvait être venu tout seul de régions même assez lointaines, le mur pouvait s’être abattu par son propre poids, le piège avoir réellement été creusé pour des éléphants. – Sans doute, et c’était bien là le caractère singulier de ces pseudo-accidents. Mais leur fréquence, leur répétition, leur acharnement, pour ainsi dire, rendaient invraisemblable l’hypothèse d’un simple hasard. Ces tentatives se renouvelaient sous toutes les formes : c’était un plafond qui s’effondrait sur le lit du colonel, une chaloupe qui sombrait sous lui, un arbre centenaire qui s’abattait sur son passage, un scorpion qu’on découvrait dans sa couverture de campagne, un chien enragé qui lui courait sus, un cheval toujours dou