CHAPITRE IV LA FORTUNE SE MONTRE INCONSTANTESoit par suite de mon éducation et de mes banqueroutes fréquentes au Collège commercial, soit que j’aie hérité cette tendance de mon grand-père maternel, l’ancien maçon, je dois dire que j’étais économe, et, pour être impartial avec moi-même, j’ajouterai que c’était là, je crois, ma seule vertu virile. Pendant les deux premières années de mon séjour à Paris, je ne me contentai pas seulement de ne dépenser que l’argent strictement nécessaire à mon entretien, mais je fus à même de placer à la banque une assez jolie somme. L’on pensera peut-être que cela ne m’était pas difficile, grâce à mon idée originale de vivre en étudiant pauvre, et cependant les occasions de dépenser l’argent ne manquent pas à Paris. Au commencement de la troisième année, pe