VII RoudolphineÀ la fin de ma dernière lettre, je suis devenue bien sérieuse ! Ceci est encore un trait de mon caractère. Je prévois toujours la suite des choses ; je dois toujours me rendre compte des impressions, des sentiments et des expériences. Même l’ivresse la plus violente des sens n’a jamais pu fourvoyer ce trait, de mon esprit. Et, aujourd’hui, je commence justement un chapitre de mes confessions qui vous le prouvera assez. Ma liaison avec Franz continuait naturellement. J’étais toujours très prudente ; ma tante ne soupçonnait donc rien et nos rendez-vous étaient un secret pour tout notre entourage. En outre, je persistais à ne pas me trouver plus d’une fois par semaine seule avec Franz. Le jour de mon début approchait et Franz devenait toujours plus téméraire. Il pensait avoir