Puisque j’ai pu surmonter ma honte, je dois vous faire un autre aveu, que je pensais bien ne jamais faire à personne. Vous avez ma parole et je la veux tenir. Le chien se dressa contre ma jambe et commença selon sa nature. Espiègle comme je le suis, ces efforts du chien m’amusaient et je le laissais faire ce qu’il voulait. À la fin, il me fit pitié et je me mis à l’aider. L’ardeur avec laquelle il poursuivait son désir ne m’était pas désagréable. Ce que je voyais ne m’intéressait pas outre mesure, car j’ai toujours été fort curieuse de toutes les nouveautés, même les plus singulières. Je compris aussi les scènes étonnantes auxquelles j’avais assisté dans les rues. Je vous avouerai donc que je soulageai ce pauvre animal tourmenté. Je tâchais de le contenter, et c’est avec plaisir que je vis