XTrois mois se sont écoulés depuis les terribles journées de juin. Claude Bernier, tout à fait guéri de sa blessure, est sorti de l’hospice. Il habite une petite chambre garnie du quartier des Écoles et consacre à l’étude toutes les heures de loisir. Ayant été sevré d’instruction par son père, il lit avec avidité comme un altéré de savoir. Il ne reçoit aucune visite, et c’est une sœur de charité qui a loué cet appartement pour lui. – Quelquefois il sort le soir, traverse Paris et va rôder nuitamment autour du parc de la comtesse de Roquetaillade. Cette atmosphère paraît le réconforter et il l’aspire à plein cœur. La bonne sœur montait quelquefois chez lui ; mais en raison de son expérience de l’esprit humain, elle se gardait de lui parler de ces promenades. Et par cette réserve elle lui é