IVQuelques jours après ce funeste épisode, un de ces ouragans, si terribles sous le ciel des tropiques, surprit nos amis en route, et les força de se réfugier dans une grotte profonde, que la nature avait creusée au flanc d’un rocher. L’entrée en était si étroite qu’ils ne purent s’y glisser qu’en rampant. Parvenus sous ces voûtes silencieuses où régnait une nuit éternelle, ils se crurent en sûreté. Déjà même ils prêtaient leur attention à un de ces contes burlesques dont le Parisien continuait d’égayer leurs moments de repos, lorsqu’un léger grognement, qui semblait venir du fond de la caverne, les fit tressaillir et attira leurs regards de ce côté. Six yeux étincelants et fauves y rencontrèrent les leurs. Cette vue les glaça d’effroi. Que faire ? fuir ? attaquer ? attendre ? On s’en ti